Les chefs d’état-major des pays d’Afrique de l’Ouest se sont réunis à Accra, au Ghana, pour finaliser les détails d’une éventuelle opération militaire visant à rétablir le président Mohamed Bazoum, renversé le 26 juillet.
Le Général Christopher Gwabin Musa a souligné que l’armée n’était qu’un outil pour le gouvernement et la CEDEAO, et que la Commission de la CEDEAO devait prendre une décision finale avant toute action. Bien que la Cédéao ait décidé du jour J pour le déploiement de sa «force en attente», elle n’interviendra militairement qu’en cas d’échec des pourparlers avec la junte nigérienne.
La Cédéao a également prévenu qu’elle ne s’engagerait pas dans un dialogue sans fin. Le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de la Cédéao, Abdel-Fatau Musah, a déclaré que la mission de médiation était toujours en cours et que la Cédéao cherchait toujours à s’engager pacifiquement avec les chefs militaires nigériens. La Cédéao a du mal à mettre fin aux coups d’État dans la région, et le coup d’État au Niger a été considéré comme “un coup d’État de trop” par la communauté internationale et la Cédéao.