Ainsi, pour l’économiste algérien Murad Qouwaishy, la Russie étudie de nouveaux marchés à la lumière de nouvelles conditions géostratégiques, alors que les pays de Maghreb cherchent à “se faire de nouveaux partenaires“.
“L’Afrique n’a pas tiré profit de ses relations de longue date avec l’Europe. C’est pourquoi j’estime que les liens entre la Russie et les pays africains sont avantageux pour les deux parties“, a-t-il noté.
Évoqué par Vladimir Poutine, cet accord de libre-échange avec l’Égypte, le Maroc, la Tunisie et l’Algérie ne pourrait cependant pas déboucher sur la mise en place d’une zone unique pour ces quatre pays d’Afrique du Nord.
Notamment, en raison des ” tensions entre certains pays du Maghreb“, souligne de son côté le parlementaire marocain Noureddin Kerbal. En revanche, «des zones bilatérales entre la Russie et chaque pays en question sont tout à fait possibles“, a estimé Andreï Zeltyne, enseignant à l’École des hautes études en sciences économiques.