Lavrov refute les accusations de l’ambassadeur américain en Afrique du Sud

Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères

L’ambassadeur des États-Unis en Afrique du Sud devrait « se mêler de ses affaires », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, mercredi lors d’une conférence de presse à Maputo, en Mozambique.

Tout en niant les allégations selon lesquelles l’Afrique du Sud fournirait des armes à la Russie, le diplomate a fait part de sa volonté d’aider le Mozambique dans sa lutte contre le terrorisme.

Le chef de la diplomatie russe dit être prêt à aider le Mozambique à lutter contre le terrorisme.

« En nous appuyant sur la bonne expérience que nous avons déjà acquise ici, nous serons prêts à fournir les produits militaires dont nos amis mozambicains ont besoin, notamment pour assurer leur capacité de défense et renforcer leur potentiel de lutte contre le terrorisme, » partage Serguei Lavrov.

Début mai, l’ambassadeur américain Reuben Brigety, avait déclaré que des armes et des munitions ont été chargés sur un battant pavillon russe, lorsqu’il a accosté à la base navale de Simon’s Town, près du Cap, en décembre dernier.

« Si quelque chose semble (déplacé) à l’ambassadeur américain ou à tout autre ambassadeur à l’étranger, alors il devrait s’occuper de ses propres affaires et ne pas se mêler des affaires des autres. Quant à la question des livraisons d’armes, qui, si j’ai bien compris, vous intéresse, je le répète : nous ne violons jamais les normes internationales, mais nos collègues occidentaux les violent en déclarant leur neutralité à l’égard des événements en Ukraine et en approvisionnant ce pays en un grand nombre d’armes modernes à longue portée et généralement peu sûres, y compris pour ceux qui les utilisent, je veux dire des obus à l’uranium appauvri, par exemple, » défend fermement le dignitaire russe.

Le gouvernement sud-africain a démenti ces allégations, toutefois, une enquête a été ouverte.

À l’Est, à l’ouest ou au centre, la Russie gagne en influence militaire sur le continent. Mardi, l’ambassadeur centrafricain en Russie a annoncé que la Centrafrique avait besoin d’une base militaire russe avec 5 000 à 10 000 soldats.

Source : Africa News