Plusieurs actions ont été engagées vendredi matin par les syndicats, pour protester contre l’utilisation du 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites.
Le périphérique parisien a été bloqué, au niveau de la Porte de Clignancourt, par des centaines de manifestants et syndicalistes de la CGT (confédération générale du travail).
« Depuis ce matin, des militant-es et salarié-es mobilisé-es contre la réforme des retraites organisent des barrages filtrants aux points d’accès du périphérique parisien des Portes d’Italie, de Clignancourt et de Montreuil. L’accueil réservé par les usagers du périphérique atteste du soutien de la population au mouvement en cours contre cette réforme injuste et inutile » a écrit l’organisation syndicale dans un communiqué consulté par Anadolu.
La CGT promet que « l’action d’aujourd’hui s’inscrit dans » est une « dynamique de mobilisations et d’actions » qui va multiplier « les points de blocage ».
Ces actions « sont maintenant ancrées dans le paysage et se poursuivront jusqu’au retrait de la réforme des retraites » poursuit le syndicat qui se dit « déterminé à multiplier les grèves dans les entreprises ».
En Normandie, la CGT fait savoir que la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville va être mise à l’arrêt dès ce week-end.
La situation au niveau national inquiète de plus en plus puisque les raffineries de La Mède, Donges et celle d’Esso à Fos-sur-Mer sont toujours en grève depuis plusieurs jours.
À Toulon (sud-est), la circulation des trains est totalement interrompue depuis le début de la matinée suite à la présence, sur les rails, de centaines de manifestants et syndicalistes venus marquer leur opposition à la réforme des retraites.
De grosses perturbations sont à prévoir puisque la gare de Toulon est sur le trajet qui rallie notamment Marseille à Nice et l’Italie.
Conformément à l’appel de l’intersyndicale, les actions et rassemblements devraient se poursuivre dans les prochains jours, avant une mobilisation nationale organisée jeudi 23 mars.