Le gouvernement tchadien a décrété, mercredi 23 novembre, un deuil national de trois jours en mémoire des soldats tchadiens tués mardi, lors d’une attaque du groupe terroriste Boko Haram contre une position de l’armée dans le Lac Tchad.
Le décret présidentiel émis à cet effet précise que le deuil national s’étale « du mercredi 23 novembre à minuit au vendredi 25 novembre 2022 à minuit » et pendant cette période, les drapeaux seront mis en berne et toutes les manifestations publiques non autorisées sont interdites sur toute l’étendue du territoire national.
« Une dizaine de soldats » ont trouvé la mort et « plusieurs autres » ont été blessé, mardi 22 novembre, lors d’une attaque survenue dans l’île de Bouka-Toulloroum, province du Lac Tchad, selon la présidence tchadienne.
L’attaque a été attribuée au groupe Boko Haram selon un communiqué des autorités tchadiennes.
« Une réponse appropriée est en cours » selon la présidence du Tchad qui a souligné que « cette attaque vient confirmer la présence encore active de Boko haram dans le bassin du Lac Tchad ».
En visite de travail dans la zone du Lac Tchad le 12 novembre dernier, le président de transition du Tchad, a annoncé que 600 soldats supplémentaires seront déployés dans la province, en plus des 9 000 éléments déjà sur le terrain, pour sécuriser la population contre le groupe terroriste Boko Haram.
Selon le président tchadien, la crise créée par Boko Haram dans le Lac Tchad, est « un défi sécuritaire majeur » qui mérite « des pistes de solutions notamment pour mieux faire face à la nébuleuse Boko Haram ».
Lors de cette visite du président, la population de la zone du Lac Tchad a été invitée par le général Mahamat Idriss Deby « à aider le gouvernement afin de gagner définitivement la guerre contre Boko Haram ».
Anadolu Agency