Le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra a installé le comité de rédaction d’une nouvelle constitution.
Décidé à doter la République centrafricaine d’une nouvelle constitution, le président Faustin-Archange Touadéra est passé à l’acte. Le chef de l’Etat a installé le comité de rédaction de la nouvelle loi fondamentale. Ledit comité est composé d’une cinquantaine de personnalités issues de divers milieux. Il a trois mois pour proposer un nouveau texte fondamental.
«Fidèle à mon engagement républicain, je ne saurais rester insensible à la demande pressante de mon peuple de se doter d’une nouvelle loi fondamentale. La Constitution du 30 mars 2016 ne confère ni au président de la République ni à une autre institution le pouvoir de se dresser devant la souveraineté populaire, de limiter ou d’empêcher l’exercice de cette souveraineté. J’ai noté que la majorité de nos compatriotes estime que notre corpus juridique ne doit pas être immuable, il doit s’adapter», a déclaré Faustin-Archange Touadéra.
Les principales formations d’opposition ont refusé d’y participer, de même que l’Eglise catholique. Le bloc républicain créé à cet effet assure qu’il mettra tout en oeuvre pour empêcher ce nouveau projet dont le but est de permettre au chef de l’Etat de briguer un troisième mandat illégal et anti-constitutionnel.
Actu Cameroun