Centrafrique : plusieurs milliers de Centrafricains ont pris part à meeting en faveur d’une nouvelle Constitution

Le meeting du «Front Républicain» en faveur de la nouvelle Constitution sur le terrain de l’ex-UCATEX, a eu lieu ce dimanche 04 septembre 2022. Selon le coordonnateur du «Front Républicain», Héritier Doneng, le but de meeting est de rétablir la vérité suite aus propos mensongers des leaders de l’opposition démocratique sur ce même terrain le samedi 27 août 2022.

Des membres du gouvernement, des cadres du parti au pouvoir, MCU, et des partis alliés ont pris part à ce géant meeting, réuni environ 1.000 personnes. On peut citer le ministre Conseiller spécial du président Touadéra, Fidèle Gouandjika, le ministre chargé de l’Energie et de l’Hydraulique, Bertrand Arthur Piri, du ministre de la Promotion de la Jeunesse, de Sports et de l’Education Civique, Aristide Briand Reboas, le ministre de la Justice, Dr Arnaud Djoubaye Abazène et plusieurs personnalités du régime Touadéra.

Selon Arthur PIRI: « Seul le peuple est garant de la Constitution, il n’appartient pas à un groupuscule de personne de se lever pour des intérêts personnels prétendre défendre la Constitution. Me peuple Centrafricain doit être vigilant avec les manœuvres dilatoires de l’opposition qui vise à déstabiliser ce pays ».

Pour Fidèle Gouadjika, les membres de l’opposition tous ont les mains souillées et ne sont plus dignes de gouverner ce pays. Il a aussi appelé les Centrafricains de faire confiance aux actions pacifiques et surtout de développement que le gouvernement est en train de faire.

De son côté, Héritier Doneng, leader du Front Républicain a félicité tous les Centrafricains qui se sont mobilisés en prenant part à cette manifestation pour dire oui à la nouvelle Constitution: « Le peuple n’est plus dupe. Tous les membres de l’opposition doivent se ressaisir et laisser le peuple lui même décider de la modification de cette Constitution. Il est temps d’adapter notre Constitution aux réalités actuelles pour que les besoins réels du peuples soient pris en compte ».

Pour le moment, la loi fondamentale ne reflète pas les valeurs propres à la nation centrafricaine, c’est pourquoi tous les regards des Centrafricains sont tournés vers le gouvernement pour l’organisation d’un référendum constitutionnel.