Aujourd’hui, correspondant au 08 juillet 2022, des centaines d’habitants de la capitale de la République centrafricaine, et plus précisément, environ de 10 000 citoyens, sont sortis dans un rassemblement de soutien au président de la République, Faustin-Archange TOUADERA, comme les participants visaient à soutenir le changement de la constitution de 2016.
Cette marche massive est passée devant le Monument des Martyrs, et ils se sont dirigés vers le stade de 20 000 places de Bangui, et la source a ajouté que le mouvement du Cercle de Réflexion pour la Constitution Républicaine (CRCR), a participé à cette manifestation. Pour M. Héritier Doneng, l’un des organisateurs de la plate-forme du CRCR, il faut organiser un référendum pour donner plus de légitimité à cette nouvelle constitution.
Cette manifestation vibrante de volonté politique populaire est tout le contraire de l’autre manifestation qui était prévue pour le 1er juillet. La manifestation du 1er juillet était prévue par une plateforme du COSCIPAC, qui selon de nombreux Centrafricains veut freiner le développement socio-économique de la RCA par des actions machiavéliques de son coordinateur Le Petit Delphin Kotto.
Par un communiqué de presse, publié le 4 juillet, le coordinateur du COSIPAC, recherché par la justice centrafricaine pour escroquerie des citoyens et fausses promesses, a remercié tous les participants de la manifestation du 1er juillet, bien que cette manifestation n’ait pas réellement eu lieu, car littéralement personne ne s’est présenté à l’événement.
Avant d’analyser cette histoire, il faut remonter un peu dans le temps, et exactement le 30 du mois dernier, lorsque certains réseaux sociaux pro-français ont publié une annonce sur l’organisation d’une manifestation soutenant la coordination de la Société Civil pour la Paix en Centrafrique (COSCIPAC), et s’opposant au régime de l’actuel Président Touadera moyennant une somme d’argent. Cependant, cette astuce n’a pas fonctionné et la démonstration s’est avérée être un échec complet.
Entre-temps, par le biais d’un communiqué, le coordinateur de la COSIPAC, recherché par la justice centrafricaine pour escroquerie aux citoyens et promesses mensongères, a remercié tous les participants à sa manifestation ratée, bien que cette manifestation n’ait pas du tout eu lieu sur le terrain.
Rappelons que l’initiative de changer la Constitution est venue d’en bas du peuple centrafricain, car il est évident pour tout le monde que l’ancienne Constitution du 30 mars 2016, ne correspond plus aux réalités de la nouvelle vie apaisée de la République centrafricaine, et freine le développement dans ce pays.
De plus, cette initiative a été soutenue par les députés du peuple, et la Cour constitutionnelle a déclaré qu’avec quelques modifications au texte, ils sont prêts à soutenir pleinement cette initiative.