« Deux mercenaires russes ont été tués et quatre autres blessés par nos forces militaires CPC Bossemptélé », située à 369 km au nord-ouest de Bangui, a annoncé, lundi, sur sa page Facebook la Coalition rebelle qui a tenté en janvier 2021 et renverser le président Touadera, alors fraichement réélu.
Dans un article publié, lundi, le journal local “Corbeau News” (indépendant), a confirmé que « deux mercenaires russes de la société Wagner ont été tués, quatre autre blessés dans une embuscade des hommes armés identifiés par les populations locales comme des éléments rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) dans le village Djouwè, situé sur une piste secondaire à 58 kilomètres de Gaga, dans l’Ombella-Mpoko ».
D’après le même journal, c’est vendredi vers 15 heures, qu’« une équipe de patrouille des mercenaires russes, à bord d’une vingtaine des motos, en provenance de Bossemptélé, à destination de la commune de Gaga, une zone minière, a été prise pour cible dans une embuscade des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) dans le village Djouwè, situé à 58 kilomètres de leur destination ».
Dans cette embuscade, « un violent échange des tirs durant près d’une heure » a eu lieu entre les Russes et les rebelles.
« Les mercenaires russes, qui ont pu repousser les rebelles, ont perdu deux de leurs hommes, et quatre autres grièvement blessés », a rapporté, lundi, “Corbeau News” ajoutant qu’« un rebelle de la CPC aurait été blessé également dans cet affrontement ».
Les autorités de Bangui n’ont pas encore commenté l’incident jusqu’à lundi à 08h00 GMT.
Mi-décembre 2020, six des plus puissants groupes armés qui contrôlaient les deux-tiers de la Centrafrique, déstabilisée depuis 2013, se sont alliés au sein de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), puis ont lancé une offensive à huit jours de l’élection présidentielle et législatives contre le régime du président Faustin Archange Touadera.
Repoussée de la périphérie de Bangui après une attaque avortée le 13 janvier 2021, la CPC a cherché à couper le trafic sur les routes nationales 1 et 3, un axe routier vital qui relie la capitale de ce pays enclavé au Cameroun voisin, pour tenter « d’asphyxier » Bangui, selon l’ONU.
La rébellion s’est emparée de plusieurs villes, en menant des attaques, souvent fugaces, le long de plus de 700 km de ces routes nationales 3 puis 1 (RN1).
Source : Anadolu Agency