Le Procureur de la Cour pénal internationale (CPI), Fatou Bensouda n’est pas allée du dos de la cuillère pour fustiger les répercussions de la crise dans le Darfour.
Au cours d’une conférence de presse dans la capitale soudanaise Khartoum, le Procureur de la CPI a souhaité une accélération du dossier des victimes du Darfour sur des suspects recherchés pour des atrocités à l’origine des mandats d’arrêts lancés contre eux. Les enquêtes concernent les crimes commis au Dafour entre 2003 et 2008.
Sur le viseur, cinq suspects notamment Al Bashir, Ahmad Harun, Abdel Raheem Muhammad Hussein, Abdallah Banda Abakaer Nourain et Ali Muhammad Ali Abd-Al-Rahman alias Ali Kushayb.
« Les victimes du Darfour n’ont que trop attendu que justice leur soit rendue. Par cette visite historique, nous espérons marquer une nouvelle ère de coopération entre mon Bureau et le Soudan pour que les responsabilités pour les atrocités commises soient établies », a-t-elle indiqué.
D’où son appel aux autorités soudanaises à « apporter t concrètement et sans fléchir leur entière coopération » à la CPI dans le cadre des enquêtes afin que justice soit faite et les responsabilités situées.
Fatou Bensouda a également exprimé sa satisfaction au sujet de l’Accord de paix de Juba signé le 3 octobre 2020 entre le Conseil souverain du Soudan et le Front révolutionnaire du Soudan ainsi que d’autres mouvements, «en vue de rendre justice aux victimes des atrocités perpétrées au Darfour et de bâtir une paix durable au Soudan ».
Source: Financial Afrik