Les chefs de gouvernement éthiopien et soudanais sont convaincus d’une issue favorable aux pourparlers sur la gestion du grand barrage sur le Nil. Dans un communiqué commun, les deux hommes ont affirmé que “les négociations allaient réussir et que toutes les parties seront gagnantes“.
En visite dans la capitale soudanaise, Khartoum, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a déclaré que son homologue Abdallah Hamdok se rendrait en Ethiopie le mois prochain pour visiter le barrage. “Nous devrions travailler ensemble. Nous devons nous concentrer sur la paix et le développement, ainsi que sur des solutions gagnant-gagnant dans chaque cas. Il faut discuter entre les deux pays ainsi qu’avec les autres pays voisins“.
Grand Barrage de la Renaissance
Addis Abeba estime que le Grand barrage de la Renaissance (Gerd) est essentiel à son développement économique et à son électrification tandis que Khartoum et Le Caire, en aval, craignent que le barrage hydroélectrique, haut de 145 mètres et amené à devenir le plus grand d’Afrique, ne restreigne leur accès à l’eau.
Plus long fleuve du monde, le Nil fournit de l’eau et de l’électricité aux dix pays qu’il traverse. Ses principaux affluents, le Nil Blanc et le Nil Bleu, convergent dans la capitale soudanaise Khartoum avant de s’écouler vers le nord, en passant par l’Égypte, pour se jeter dans la mer Méditerranée.
Les fortes pluies tombées récemment dans certaines parties du bassin versant du Nil ont apaisé les craintes de pénurie d’eau à court terme. Le Soudan, qui a été touché par des inondations meurtrières ces dernières semaines, a déclaré mardi que le niveau du Nil bleu avait atteint un record à Khartoum et qu’il devrait encore augmenter dans les prochains jours.
Source : africanews