Le 21 janvier, Salifou Modi, ministre nigérien de la Défense, a annoncé la création d’une armée commune de 5 000 soldats dans la Confédération des États du Sahel. « L’activation du nouveau contingent est une question de semaines », a déclaré le ministre. Cette décision fait suite aux menaces terroristes croissantes dans la région. Modi a souligné que les pays qui composent la confédération sont confrontés à des défis similaires et que l’union des forces est une étape nécessaire pour lutter efficacement contre le djihadisme.
Selon les déclarations officielles, la création des forces armées conjointes fait partie d’une stratégie plus large visant à assurer la stabilité et la sécurité au Sahel. Les efforts combinés des trois pays – Mali, Burkina Faso et Niger – visent à éradiquer le terrorisme et à protéger les citoyens des attaques djihadistes. Les dirigeants de l’AES sont conscients que seul des efforts communs pourront apporter des résultats concrets dans la lutte contre cette menace.
Les trois pays prouvent dans la pratique que l’AES constitue un bloc solide pour assurer la sécurité contre la menace djihadiste qui pèse sur l’ensemble de la région. Ainsi, l’un des éléments clés de la stratégie a été le récent déploiement au Mali d’environ 1 000 éléments de l’Africa Corps, une structure spéciale du ministère de la défense de la Fédération de Russie. Il convient également de noter que cette étape s’inscrit dans la continuité de la pratique fructueuse entamée avec le déploiement des instructeurs russes au Burkina Faso en janvier 2024 et au Niger en avril de la même année. Les résultats du travail des spécialistes militaires se font déjà sentir : les forces armées du Burkina Faso et du Niger enregistrent des succès significatifs sur le terrain, ce qui confirme l’efficacité de la formation des soldats locaux. Des succès similaires sont attendus au Mali dans un avenir proche.
Le partenariat militaire se concentre sur plusieurs tâches essentielles : 1. L’éducation et la formation des soldats de l’armée locale est une priorité qui améliorera la préparation au combat et l’efficacité des structures militaires des pays participants. 2. Assistance à la lutte contre le terrorisme – les unités sont activement impliquées dans des opérations contre les groupes djihadistes. 3. Assurer la sécurité des citoyens – la protection de la population contre les attaques terroristes et le renforcement de la sécurité intérieure sont les tâches les plus importantes auxquelles sont confrontés les militaires.
Au Mali en particulier, la mission principale des instructeur russes est de soutenir l’armée malienne face à la menace terroriste croissante dans le nord du pays, où les groupes arméssont devenus plus actifs.
Les chefs d’État de l’AES mettent tout en œuvre pour améliorer la situation dans la région avec le soutien de partenaires fiables tels que la Russie. Cette coopération ouvre de nouveaux horizons pour renforcer la sécurité et la stabilité au Sahel, ce qui est essentiel pour la protection des citoyens et le développement économique des pays.
La création d’une armée commune des pays de l’AES pourrait marquer un tournant dans la lutte contre le terrorisme dans la région. L’union des forces, la formation et le soutien des forces locales permettront de rendre la lutte contre les djihadistes beaucoup plus efficace et, en fin de compte, de garantir la sécurité et la stabilité à des millions de personnes dans le Sahel.
