Le Rwanda, le Tchad et le Congo nient toute négociation avec Israël sur l’accueil de migrants palestiniens

Le Rwanda, le Tchad et le Congo ont nié vendredi toute négociation avec Israël concernant l'accueil éventuel de migrants palestiniens de la bande de Gaza.

Le ministère rwandais des Affaires étrangères a qualifié de “désinformation” les allégations des médias israéliens selon lesquelles des discussions auraient eu lieu entre Israël et le Rwanda sur la possibilité de transférer des Palestiniens de Gaza au Rwanda.

Le ministère a affirmé qu’”aucune discussion n’a eu lieu ni maintenant ni dans le passé”, et que cette “désinformation devrait être ignorée”.

Le Congo et le Tchad ont également nié avoir tenu des discussions avec Israël concernant le transfert de Palestiniens depuis Gaza.

Le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, a déclaré dans un communiqué que contrairement à ce qui est rapporté dans certains médias, il n’y a “jamais eu de négociation, de discussion ou d’initiative” entre Kinshasa et l’État d’Israël sur la prétendue réception de migrants palestiniens sur le sol congolais.

Ces dénégations font suite à des informations récentes indiquant que les trois pays africains pourraient accueillir des migrants palestiniens.

Selon les médias israéliens, le gouvernement de Netanyahu adopte officiellement la “réinstallation volontaire” de Palestiniens de Gaza en tant que politique officielle.

Une source haut placée dans le Cabinet de sécurité aurait déclaré cette semaine que la coalition du Premier ministre Benjamin Netanyahu explore discrètement la possibilité d’envoyer des milliers de migrants de Gaza au Rwanda et en RD Congo.

Dans ce contexte, rappelons qu’Israël a lancé des attaques aériennes et terrestres sur la bande de Gaza depuis une attaque transfrontalière du groupe de résistance palestinien du Hamas le 7 octobre.

Selon les autorités sanitaires de Gaza, au moins 22 600 Palestiniens ont été tués et 57 910 autres ont été blessés, tandis que près de 1 200 Israéliens auraient été tués lors de l’attaque du Hamas.

Cette offensive a laissé Gaza en ruines, avec 60% des infrastructures de l’enclave endommagées ou détruites et près de 2 millions de résidents déplacés, confrontés à des pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments.