La chambre basse du parlement russe a tenu une table ronde consacrée aux perspectives des projets conjoints de la Russie et des pays du continent, rapporte le service de presse de l’Association énergétique russo-africaine (AERA).
« Le continent est actuellement au début d’une industrialisation à grande échelle, et celle-ci ne s’arrêtera pas, la seule question est de savoir quelle place la Russie sera capable de prendre dans ce processus. Notre objectif est de créer un système énergétique nucléaire et hydraulique », a déclaré Oleg Ozerov, secrétaire général du Forum économique Russie-Afrique.
En outre, le vice-président de la Douma d’État Alexandre Babakov a souligné la nécessité d’organiser des banques d’investissement et de compensation ainsi que de créer une nouvelle monnaie afin que « le nouveau système financier puisse exporter des capitaux, notamment vers les pays d’Afrique ».
« Nous avons déjà conclu des accords de partenariat avec des associations économiques en Afrique, qui comptent plusieurs millions d’entreprises sur le continent, ainsi qu’avec des associations énergétiques, et un certain nombre de contrats bilatéraux au niveau des pays », a déclaré Andrei Gromov, membre du conseil d’administration de l’AERA.
L’un des objectifs de la table ronde était également d’identifier les problèmes et les obstacles actuels à la mise en œuvre de projets énergétiques sur le continent et de développer des approches de coopération dans le cadre de projets énergétiques dans les pays africains.
La résolution de la session prévoit de recommander aux députés des deux chambres du parlement russe de se pencher sur la question de la réduction des obstacles administratifs entre la Russie et les pays d’Afrique. Elle comprend également une initiative visant à soutenir les entreprises russes impliquées dans la coopération énergétique russo-africaine, de modifier la législation fiscale pour développer la production et introduire les normes russes en matière d’équipement électrique dans la pratique internationale.