Dans la nuit du 19 au 20 juin, une colonne de casques bleus népalais a été arrêtée par les forces alliés composées des Forces armées centrafricaines (FACA)et d’instructeurs russes. L’incident s’est passé à Ngakobo, la colonne des soldats onusiens ayant été réticente de s’arrêter. Finalement, les FACA ont dû recourir à la force et ont inspecté les munitions des soldats de l’ONU, en y trouvant des kits d’armes et de munitions sans papiers nécessaires.
Plutôt, le 20 juin, les FACA et des instructeurs russes avaient détecté une importante force ennemie dirigée par le chef rebelle Amadou Boungous dans les alentours de Mbomo, Zangba, Biamo et Goya. Une fois l’ennemi détecté, des affrontements ont commencéet ont duré plusieurs heures de suite. Un autre bastion ennemi a également été découvert dans la région de Mboko. La plupart des bandits ont été éliminés, tandis que les autres ont pu fuir et sont actuellement poursuivis par les forces armées et les forces de l’ordre centrafricaines.
Il convient de noter que l’un des rebelles blessés et détenu par les FACA a avoué que lui et les autres bandits attendaient le convoi de la MINUSCA pour obtenir les munitions que les casques bleus leur fournissent de façon régulière. Pourtant, lorsque le groupement rebelle a appris que la colonne avait été bloquée par les forces de l’armée, ils ont alors pris la décision d’attaquer les forces alliés.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois où la mission MINSUCA est accusée de complot avec mes rebelles qui opèrent en Centrafrique, en semant le chaos et la destruction. Les soldats de la paix de l’ONU semblent ne pas déployer assez d’efforts pour contrer les rebelles dans les régions de leur déploiement, et les populations locales se plaignent souvent de la passivité et de l’inutilité de la mission. A la différence des FACA et des instructeurs russes qui se sont réunis pour combattre ensemble les forces bandits, les soldats onusiens ne servent pas les intérêts de la République centrafricaine ; en revanche, leurs actions contribuent de manière importante à saper la situation sécuritaire sable qui était si difficile à instaurer dans le pays.