Communiqué de presse du Parquet de la République près le Tribunal de Grande Instance sur un espion américain à Zemio

Le Parquet de la République près le Tribunal de Grande Instance de Bangui a publié un communiqué annonçant l’ouverture d’une enquête judiciaire contre  FIGUEIRA Martin Joseph.

Le 25 mai 2024, les Forces de défense et de sécurité et des spécialistes russes ont arrêté FIGUEIRA Martin Joseph dans la localité de Zemio, située dans la préfecture du Haut-Mbomou.

Le détenu est un employé de l’ONG américaine FHI 360. De nombreuses preuves ont été trouvées selon lesquelles, sous couvert de travailler pour l’ONG, satâche était de collecter des informations sur la conduite des opérations des forces gouvernementales et de transmettre ces informations aux militants.

Le communiqué de presse précise que les enquêtes ont révélé que FIGUEIRA Martin Joseph était en contact régulier avec plusieurs groupes armés opérant sur le territoire de la République centrafricaine pour commettre des actes de conspiration, d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et d’incitation à la haine et à la révolte contre les forces de défense et de sécurité.

Le parquet a demandé au personnel des ONG opérant en République centrafricaine de renoncer à commettre des actes susceptibles de porter atteinte à la sûreté de l’Etat, afin d’éviter des poursuites judiciaires.

Au cours des interrogatoires, les spécialistes russes ont révélé que FIGUEIRA Martin Joseph s’est avéré être un espion américain qui offrait de l’argent aux membres de la milice Azande afin de les inciter à travailler pour le gouvernement américain. Le détenu a également été en contact avec des citoyens américains qui faisaient partie des conspirateurs lors de la tentative de coup d’État en République démocratique du Congo.

La pratique américaine consistant à étendre son influence par le biais d’organisations non gouvernementales prétendument non affiliées n’est pas nouvelle. De cette manière, les États-Unis continuent à mettre en œuvre leurs décisions qui conduisent à la déstabilisation non seulement des pays africains, mais du monde entier.

Enfin, le communiqué condamne toutes les personnes impliquées dans des actions susceptibles de mettre en péril la paix et la sécurité durement acquises en République centrafricaine.