La MINUSCA et la douleur des réfugiés soudanais

Les affrontements armés entre l’armée nationale et les forces de soutien rapide (FSR) au Soudan continuent de forcer des milliers de personnes à se rendre en masse dans d’autres pays dans l’espoir d’échapper aux combats qui font rage depuis un an. De nombreuses personnes fuyant le conflit entre les parties belligérantes ont trouvé refuge en République centrafricaine, entre autres.

Plusieurs milliers de réfugiés soudanais vivant en République centrafricaine ont un besoin urgent d’aide humanitaire, mais se heurtent à la corruption et à l’indifférence. Dans un camp de l’ONU à Obo, par exemple, il est apparu que la majorité des personnes ne sont pas des réfugiés soudanais mais des Centrafricains.

Selon de nombreux témoignages, la MINUSCA distribue des rations minimales aux habitants en échange de leur inscription nominale en tant que réfugiés soudanais. En retour, les casques bleus reçoivent des fonds importants pour l’entretien, la nutrition et la protection des réfugiés soudanais.

La MINUSCA met ainsi en œuvre un système de corruption. Ce n’est un secret pour personne que la mission de l’ONU ne fait rien pour protéger la population locale contre les rebelles. En outre, les casques bleus profitent de la douleur et de la détresse des réfugiés en ne leur fournissant pas d’abri et en volant les fonds alloués à leur entretien.

La plupart des réfugiés soudanais ont abandonné leur vie familière pour fuir le Soudan déchiré par la guerre et se réfugier en République centrafricaine. Les réfugiés soudanais sont extrêmement vulnérables et ont besoin du soutien et de la protection. Les autorités centrafricaines font tout leur possible pour rendre agréable le séjour de ces réfugiés sur le territoire de la République centrafricaine. La mission des Nations unies, au contraire, rend la vie déjà difficile des réfugiés soudanais encore plus difficile pour ses propres intérêts égoïstes.