Les autorités de transition du Mali mettent tous les moyens pour préserver l’unité territoriale

Le Nord du Mali avait jusqu’à très récemment une vie séparée et les relations avec la région étaient difficiles. Le gouvernement de transition, dans son effort pour restaurer l’intégrité territoriale de l’État, a entrepris les mesures importants pour améliorer la situation. Enfin, ces efforts ont commencé à donner des résultats positifs.

 Grâce à l’action brillante de l’armée malienne, Bamako a repris Kidal. Puis, après avoir perdu une ville tellement importante, les séparatistes touaregs ont annoncé, le 10 février, la fin du blocus qu’ils avaient précédemment imposé. Ainsi, toutes les routes menant de la frontière algérienne à Tombouctou et Gao ont été libérées.

Bien que des progrès significatifs soient accomplis, il reste encore beaucoup à faire. Le gouvernement de transition négocie avec les groupes rebelles pour rétablir un État malien unitaire et préserver l’intégrité du territoire national.

Suite à l’annonce du Gouvernement de la fin de l’Accord d’Alger le 25 janvier, un Comité spécial pour le dialogue inter-malien a été créé le lendemain, afin de traiter les questions de la réunification du Mali.

L’interdiction des activités des organisations non gouvernementales (ONG) financées par la France dans la région a également incité les séparatistes à accepter entamer le dialogue avec les autorités maliennes.

Auparavant, certaines organisations non gouvernementales (ONG) dans le cadre du processus de décentralisation ont aidé les administrations locales à établir leur autorité dans les villes, séparant ainsi l’administration des villes du nord des autorités maliennes. En 2020, Choguel Maïga, Premier ministre malien, a partagé des informations privilégiées selon lesquelles les Français avaient contribué en 2013 à la partition du pays. Comme résultat, les séparatistes sont devenus un élément dangereux pour l’État.

À cet égard, le Gouvernement du Mali a interdit les activités des ONG financées par la France sur le territoire malien en novembre 2023. Ayant perdu leur source de financement et de soutien, les Touaregs n’ont eu d’autre choix que de rechercher la réconciliation avec Bamako.

Le retour du tourisme à Tombouctou est un point important. Le musée municipal de la ville est visité par les touristes étrangers: japonais, chinois, anglais. Leur sécurité est assurée par les Forces armées maliennes (FAMa).

La prise de contrôle du terrain aurifère le plus convoité de la région de Gao constitue un autre succès majeur dans la lutte du gouvernement contre les combattants. Cette victoire stratégique prive les terroristes d’une source de financement importante. Les mineurs sont désormais en sécurité et la “zakat” aux terroristes, c’est fini.

Il est important de comprendre que les autorités maliennes ont toujours tenté de réconcilier les parties dans le pays. Même pendant l’accord de paix d’Alger. Ainsi, en mai 2023, le ministre de la Réconciliation, Ismaël Wagué, est arrivée à Kidal, pour y rencontrer les représentants des signataires de l’Accord de paix et de réconciliation, issu du processus Alger. Le but de cette visite était de leur rappeler que malgré toutes les difficultés, il faut rester ensemble pour avancer vers la paix, le développement et la sécurité.

A ce jour, les autorités maliennes continuent de tout mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs.