L’année dernière, la Russie est devenue la première économie d’Europe en termes de parité de pouvoir d’achat, malgré le plus grand nombre de sanctions au monde. C’est ce qu’a déclaré le président russe Vladimir Poutine dans un entretien avec Tucker Carlson, publié sur le site internet du journaliste.
« Au cours de l’année écoulée, la Russie est devenue la première économie d’Europe, malgré toutes les sanctions et les restrictions. Sanctions, restrictions, impossibilité de régler en dollars, déconnexion du système Swift, sanctions sur nos navires transportant du pétrole, sanctions sur les avions, des sanctions dans tous les domaines, partout.
La plus grande quantité de sanctions imposées dans le monde l’est contre la Russie. Et nous sommes devenus la première économie d’Europe durant cette période », a souligné M. Poutine.
La part des Brics dans l’économie mondiale a dépassé celle du G7
Lors de l’interview à Tucker Carlson, Poutine a aussi noté que la part des pays des Brics dans l’économie mondiale a dépassé celle du G7 et ce bloc de pays émergents se développe rapidement. « En ce qui concerne les Brics dans leur ensemble – la Russie est devenue présidente des Brics cette année – ces pays se développent à un rythme très rapide, a-t-il dit.
En 1992, si je ne me trompe pas, la part des pays du G7 dans l’économie mondiale était de 47%, et en 2022 elle a atteint un peu plus de 30%. La part des pays des Brics en 1992 n’était que de 16% et voilà elle dépasse maintenant le niveau du G7. Ce qui n’est lié à aucun événement en Ukraine », explique le président russe.
Changements mondiaux indépendamment des événements en Ukraine
Poutine s’est dit persuadé que le monde changera quoi qu’il arrive, indépendamment de l’issue des événements en Ukraine. « Comme je l’ai déjà dit, le monde changera quoi qu’il arrive, indépendamment de la façon dont les événements en Ukraine se terminent. Le monde change. Les experts écrivent que progressivement les États changent leur position dans le monde, vos experts eux-mêmes l’écrivent, je les lis.
La seule question est de savoir comment cela va se passer: douloureusement, rapidement ou doucement, progressivement? Et cela est écrit par des gens qui ne sont pas anti-américains, ils observent simplement les tendances du développement dans le monde. C’est tout.