Le bureau national de la banque mondiale à Bamako surpris en flagrant délit d’immixtion au sein d’un litige successoral autour de l’héritage de feu Waly DIAWARA.
Quelques mois après le décès de l’opérateur économique Malien, la banque mondiale entretient un flou dans la gestion de l’héritage de ce dernier avec en prime l’immeuble abritant le bureau national de l’institution financière de bretons Woods. Aux confins de ce conflit, le bureau national de la banque mondiale locataire de l’immeuble appartenant au feu Waly DIAWARA a prit fait et cause contre le nommé Oumar DIAWARA co héritier de ladite succession.
Dans un mail envoyé à la banque mondiale le 04 février dernier, Oumar Diawara tout en dénonçant le rôle trouble de la Banque apporte certaines précisions <<…. Il restait une dette envers la banque Mondiale d’un montant de plus 80 millions de FCFA. J’avais proposé que la banque se fasse rembourser avant que les héritiers ne prennent la suite des avoirs >> Un arrangement à l’amiable auquel n’a donné aucune suite favorable le bureau régional de la banque. Au contraire, elle va se muer en véritable pourfendeur de l’un des Co héritiers OUMAR DIAWARA. En effet à la suite des allégations de détournements de la somme de 2 millions de dollars de la banque mondiale portées contre Sieur OUMAR DIAWARA. A la suite de ces allégations ce dernier va demander l’ouverture d’une enquête à laquelle banque va s’opposer. Le couvrant ainsi d’une accusation aussi grave. Elle ne s’arrêtera pas là, la banque locataire va Saisir un juge local pour désigner un séquestre pour recevoir les loyers en le spécifiant comme bureau ou caisse des avocats. Une démarche qui soulève plusieurs interrogations : Sur quelle base la banque se permet de choisir 03 individus dans une fratrie de 18 pour administrer les biens du défunt ?
Quelle est la base et la légitimité de la banque pour demander un tel séquestre alors que les ayant-droits possèdent plusieurs biens à Bamako ? sachant que ces derniers avaient déjà désigné un séquestre pour l’ensemble de leur biens. Bien plus en tant qu’institution respectée multilatérale et d’envergure mondiale pourquoi complique-t-elle une succession déjà complexe en s’immisçant ? Quel intérêt y’a-t’il sinon celui d’influencer et de diffamer étant donné que la banque a prit les soins de soutenir certains individus de la famille en tant qu’administrateurs des biens de feu Waly Diawara les nommés DAMA et MAMADOU DIAWARA.En le faisant, la banque qui n’a ni intérêt ni qualité pour de telles actions se rend visiblement coupable de violations graves de ses prérogatives. Des faits qui devraient très certainement donner l’occasion aux héritiers de prendre des mesures devant les tribunaux de droit commun avant de saisir le tribunal des Nations tel que le prévoit le contrat de bail pour dénoncer cette ingérence grave dans une affaire familiale.
De toutes évidences la démarche de la banque laisse entrevoir une nette volonté d’évincer un successible pour mettre la main sur le bien qu’elle désire tant.
Fabrice Ndoum