RDC: Félix Tshisekedi prête serment pour un second mandat

- Lors d’une cérémonie au stade des Martyrs de Kinshasa, archicomble pour l'occasion

Le président Félix Tshisekedi a été investi ce samedi 20 janvier, pour un deuxième mandat en République démocratique du Congo (RDC) lors d’une cérémonie au stade des Martyrs, plus grande enceinte de Kinshasa, archicomble pour l’occasion.

Dans le discours inaugural de son second mandat prononcé devant un parterre de chefs d’État africains et de délégations occidentales, Félix Tshisekedi s’est dit ‘’conscient des attentes du peuple et a rassuré qu’il mesure l’ampleur de la tâche qui l’attend’’, selon une série de publications sur X de la présidence de la RDC.

Le chef de l’État a rappelé ses six engagements majeurs de son nouveau quinquennat : ‘’plus d’emplois, plus de pouvoir d’achat, plus de sécurité pour tous, une économie plus diversifiée et plus compétitive, plus d’accès aux services de base et des services publics plus efficaces’’, ajoute la même source.

‘’À présent, il s’agit pour nous de transformer, durant les cinq prochaines années, les prouesses que nous avons réalisées et de parachever l’avènement d’un Congo plus uni, mieux sécurisé et plus prospère’’, a-t-il souligné.

Et Félix Tshisekedi d’ajouter : ‘’Je m’engage à user de tout ce qui est en mon pouvoir pour que les erreurs du passé ne se reproduisent plus et pour que les actions nécessaires à l’avancement de notre pays soient promptement prises’’.

La Cour constitutionnelle avait validé, quelques minutes avant la prestation de serment, le résultat de la présidentielle de la semaine du 20 décembre 2023, un scrutin largement remporté par le chef de l’État sortant avec 73,34% des suffrages exprimés, mais qualifié de ‘’simulacre’’ par l’opposition.

Fils de l’opposant historique Étienne Tshisekedi, Félix Tshisekedi avait pris en janvier 2019 les rênes du pouvoir en RDC, pays d’Afrique centrale riche en minerais mais à la population pauvre, en promettant d’améliorer la vie des Congolais et de mettre un terme à plus de deux décennies de violences armées dans l’Est.