L’émir du Qatar reçoit Antony Blinken et appelle à un cessez-le-feu immédiat à Gaza

le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken

L’émir du Qatar, Sheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, a appelé, dimanche, à un cessez-le-feu immédiat dans la Bande de Gaza et à l’acheminement de l’aide humanitaire dans le territoire assiégé.

C’est ce qui ressort d’une rencontre entre l’émir du Qatar et le Secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui est arrivé à Doha dans le cadre d’une tournée régionale.

Les discussions entre les deux parties ont porté sur les relations bilatérales et les développements régionaux et internationaux, en particulier la situation dans la Bande de Gaza, a rapporté l’agence de presse nationale du Qatar QNA.

Sheikh Tamim bin Hamad Al-Thani a souligné la nécessité d’œuvrer en faveur d’un cessez-le-feu permanent, de la protection des civils, de l’acheminement d’une aide suffisante à Gaza et de la désescalade des tensions “afin de garantir la stabilité et la sécurité dans la région”, selon l’agence QNA.

Le Qatar, tout comme l’Égypte et les États-Unis, mène des efforts de médiation entre Israël et le Hamas pour mettre fin au conflit dans la Bande de Gaza.

Israël mène une offensive militaire contre la Bande de Gaza depuis l’attaque transfrontalière menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien Hamas.

Selon les autorités sanitaires de Gaza, au moins 22 835 Palestiniens ont été tués et 58 416 autres blessés depuis lors, tandis que près de 1 200 Israéliens auraient été tués lors de l’attaque du Hamas, selon les autorités de Tel Aviv.

Les attaques israéliennes ont laissé Gaza en ruines : 60 % des infrastructures de l’enclave ont été endommagées ou détruites, tandis que près de 2 millions de résidents ont été déplacés en raison d’une grave pénurie de nourriture, d’eau potable et de médicaments.

De nombreux experts juridiques internationaux ont déclaré que les actions d’Israël à Gaza relèvent du crime de guerre voire du génocide, et des pays tels que la Türkiye et l’Afrique du Sud œuvrent à saisir les tribunaux internationaux à cet effet.