Les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont recommandé vendredi 1er décembre la création d’une confédération dans le cadre d’un objectif à long terme consistant à unir les voisins ouest-africains au sein d’une fédération.
Les hauts diplomates de l’Alliance des États du Sahel se sont réunis à Bamako pendant deux jours.
Leurs discussions visaient à étoffer le fonctionnement de la nouvelle alliance, les ministres soulignant l’importance de la diplomatie, de la défense et du développement « pour consolider l’intégration politique et économique ».
Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a indiqué que ces recommandations seront soumises à chaque chef d’Etat, qui doivent se réunir à Bamako à une date indéterminée.
Les ministres de l’économie et des finances des deux pays, réunis fin novembre, ont conseillé la création d’un fonds de stabilisation, d’une banque d’investissement et d’un comité chargé d’étudier une union économique et monétaire.
À la mi-septembre, les chefs militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont signé un pacte de défense mutuelle.
La Charte du Liptako-Gourma, du nom de la région historique éponyme, a créé l’Alliance des États du Sahel (AES).