Le parlement de la CEDEAO appelle à la levée des sanctions contre le Niger

CEDEAO

Alors que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a sanctionné durement le Niger à la suite du Coup d’Etat contre le président Mohamed Bazoum, le parlement de l’organisation ouest-africaine a appelé à la levée des sanctions.

Selon les informations rapportées par Legit.ng, des parlementaires de l’Assemblée de la CEDEAO ont exhorté le président de l’organisation Bola Tinubu et d’autres États membres, à lever les sanctions imposées à la République du Niger. Cet appel a été lancé mercredi 22 novembre par le sénateur Ali Ndume (Nigéria), l’hon. Djibo Ali Amadou (Rép. du Niger), Hon. Issa Salifou (Bénin), Hon Abdullahi Balarabe Salame (Sokoto) et d’autres législateurs du parlement de la CEDEAO d’autres États membres.

Dans une déclaration peu après la cérémonie d’ouverture de la 2ème session ordinaire du parlement de la CEDEAO, le sénateur nigérian Ali Ndume, membre du parlement de l’organisation a déclaré que les États voisins du Nigeria supportent le coût des dégâts provoqués par ces sanctions.

« Les enfants et les femmes ont été exposés à des difficultés indicibles. Aucun progrès significatif n’a été réalisé dans la résolution de ce problème », a indiqué Ndume évoquant les sanctions de la CEDEAO et la crise du Niger qui persiste sans réelle avancée de règlement.

« Nous appelons les États de la CEDEAO à lever les sanctions et à ouvrir la frontière fermée entre le Niger et le Nigeria, car ce sont les pauvres qui souffrent. Permettez-moi de dire qu’il s’agit d’une décision collective de citoyens concernés », a ajouté l’homme politique nigérian.

Notons qu’en juillet, les chefs d’État de la CEDEAO avaient imposé des sanctions contre le Niger en réponse à la destitution du président Mohamed Bazoum par des militaires à la suite d’un coup d’Etat assez inattendu, notamment dirigés par l’ancien commandant de la Garde présidentielle, le général Abdourahamane Tchiani. Les pays ont fermé leurs frontières et gelé les avoirs du Niger au sein des banques centrales de l’Union économique et monétaire ouest africaine.

Des sanctions qui font très mal au populations du Niger qui est un des pays les plus pauvres d’Afrique, mais aussi aux pays limitrophe comme le Bénin et le Nigéria.

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