Rumeurs de coup d’Etat au Burkina Faso : le capitaine Traoré salue la mobilisation du peuple

- Après une nuit de manifestations dans plusieurs villes

Le Président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré

Le président burkinabé de la transition, la capitaine Ibrahim Traoré, a salué mercredi la mobilisation des Burkinabé durant la nuit de mardi pour dénoncer toute perspective de nouveau putsch dans le pays.

Réagissant aux rumeurs faisant état d’une tentative de putsch, des milliers de personnes ont, en effet , manifesté durant la nuit de mardi dans plusieurs villes du pays.

Ensemble, nous nous sommes engagés pour la libération de notre Pays. Je rassure de ma détermination à conduire la Transition à bon port en dépit de l’adversité et des différentes manœuvres pour stopper notre marche inexorable vers une souveraineté assumée”, a écrit le capitaine Ibrahim Traoré sur X (ancien twitter).

“Ma conviction se forge à chaque pas franchi dans la reconquête de notre chère Patrie. MERCI à l’ensemble des Burkinabè qui assurent continuellement la veille citoyenne, gage d’une réussite collective ! “, a-t-il ajouté.

Dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs centaines de partisans du président de transition, le capitaine Ibrahim Traoré, se sont rassemblés dans le centre de la capitale Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso (Ouest) et dans plusieurs autres villes de l’intérieur du pays.

Ces manifestations ont été organisées en réaction aux rumeurs qui ont circulé durant les derniers jours concernant un nouveau coup d’Etat contre le régime de la Transition.

Lundi, le gouvernement a suspendu “tous les supports de diffusion” du magazine “Jeune Afrique” (journal papier, site Internet) après la parution d’articles évoquant des tensions au sein de l’armée burkinabè.

“Le gouvernement restera intraitable avec tout acteur médiatique qui mettra sa plume au service d’intérêts étrangers à ceux du peuple burkinabè. Il rassure les populations qu’il reste viscéralement attaché à la défense des intérêts vitaux de notre peuple et s’assumera chaque fois que l’intérêt supérieur de la Nation le commandera”, a déclaré le ministre de la communication Jean Emmanuel Ouédraogo.

Le Burkina Faso a déjà suspendu la diffusion des médias français, France 24 et Radio France Internationale (RFI).