L’Ouganda et la Russie signent un accord sur la construction d’une centrale nucléaire

drapeau de l'ouganda

L’Ouganda et la Russie ont annoncé la signature d’un accord sur la construction d’une centrale nucléaire, dans ce riche pays d’Afrique de l’Est.

C’est ce qui ressort d’un entretien entre le Président ougandais, Yoweri Museveni avec son homologue russe, Vladimir Poutine, jeudi, lors de la tenue du deuxième sommet Russie-Afrique, qui s’est déroulé du 27 au 28 juillet à Saint-Pétersbourg, sous le slogan “Pour la paix, la sécurité et le développement”.

“Nous aimerions également collaborer avec la Russie dans la production de batteries. Nous avons du lithium, des terres rares, d’autres matières premières. Si vous voulez devenir nos partenaires dans la production d’accumulateurs, ce sera un bon investissement”, a rapporté l’agence de presse russe Spoutnik citant le Président ougandais, qui n’a pas manqué l’occasion pour inviter les entreprises russes à participer à l’exploration pétrolière en Afrique de l’Est.

De son côté, le président russe a, au cours de cette entrevue, mis en avant le développement des liens avec les pays africains dans différents secteurs, qui constitue l’une des priorités invariables de son pays.

Dans le même contexte, Kampala et Moscou ont discuté mise en place d’une plate-forme régionale pour l’entretien des équipements militaires russes, notamment des avions, selon une déclaration du ministre ougandais de la défense, Vincent Ssempijja à Spoutnik.

Il convient de noter que le nombre de chefs d’État présents est passé de 43 à 17 à la suite de ce que la Russie a qualifié de pressions occidentales sur des pays africains visant à saper la tenue du sommet.

“Nous savons bien que presque tous les États africains ont subi une pression sans précédent de la part des États-Unis, et de la part des ambassades françaises qui ne dormaient pas et ne dorment pas jusqu’à présent”, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.