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Loin d’être une surprise, l’attentat contre le pont de Crimée est un acte terroriste international qui témoigne de l’échec de la contre-offensive ukrainienne. Il a été commis dans le but de titiller Moscou et de porter un coup au moral des Russes, a estimé au micro de Sputnik Ammar Kanah, directeur du Centre de recherche stratégique de Sébastopol.
L’attaque du pont de Crimée fait partie de la contre-offensive des forces ukrainiennes qui est en train d’échouer. Elle est aussi le résultat du sommet raté de l’Otan à Vilnius, a déclaré ce 17 juillet à Sputnik Ammar Kanah, directeur du Centre de recherche stratégique et de prévision politique de Sébastopol.
“Il s’agit clairement d’un acte de terrorisme international, commis exactement maintenant, en été, lorsque le pont est bondé de voitures”, a-t-il réagi.
Selon le politologue, l’objectif de l’attaque est de provoquer et de démoraliser la population et les dirigeants de la Russie car il est de notoriété que le pont relie la péninsule de Crimée à la Russie continentale.
Pour le politologue, le plus frappant, c’est la réaction de l’Occident, sa duplicité.
L’Ukraine a attaqué des civils, mais pas un seul pays occidental n’a condamné ses actions, tout comme lors de l’attaque ukrainienne précédente contre le pont à l’automne 2022. À l’époque, tout le monde a nié l’implication de Kiev dans les attaques, mais quelques mois plus tard, la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Hanna Malyar, a officiellement reconnu que les forces armées ukrainiennes avaient attaqué le pont. Tout compte fait, personne n’a condamné Kiev, précise M.Kahan.
“La responsabilité incombe également à l’Occident et, en particulier, aux États-Unis, qui soutiennent les actions criminelles de l’Ukraine. Cela inclut également la fourniture d’armes à sous-munitions à l’Ukraine. Washington est prêt à sacrifier absolument tout et tout le monde pour atteindre son objectif stratégique: la défaite de la Russie”, a-t-il souligné.
M.Kanah note qu’après la première frappe sur le pont en octobre 2022, la Russie a réagi fermement aux actions du régime de Kiev en frappant un certain nombre d’installations militaires en Ukraine.
“Moscou ne restera pas silencieuse cette fois-ci non plus; nous pouvons nous attendre à l’élimination des centres de décision ukrainiens ou, à tout le moins, d’autres installations militaires, y compris des centres de communication”, a-t-il conclu.
Le 17 juillet, un attentat terroriste s’est produit sur le pont de Crimée, dans le sud-ouest de la Russie. La circulation automobile a été suspendue sur la jonction qui relie la Crimée au territoire de Krasnodar. Une fille a été blessée et ses parents sont décédés, rapporte le gouverneur de la région de Belgorod.
Sputnik Afrique