Valentine Rugwabiza, cheffe de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la Centrafrique (Minusca), a déploré, mercredi la faible mobilisation internationale humanitaire en faveur des réfugiés et des personnes vulnérables dans ce pays.
“L’assistance humanitaire aux réfugiés et aux populations locales risque d’être limitée dans le temps”, a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse à Bangui.
“Au 4 juillet, seulement 30% des 533 millions de dollars nécessaires pour assister 2,4 millions de personnes les plus vulnérables en 2023 ont été mobilisés”, a-t-elle précisé.
La Cheffe de la Minusca, a déclaré qu’elle reste “absolument engagée à poursuivre et à consolider les actions” en faveur de la paix, la stabilité et le développement du pays, à travers une mobilisation continue de toutes ses composantes tant à Bangui que dans les préfectures et auprès.
Elle a ensuite lancé un appel aux groupes armés pour la paix. “Je lance un appel aux éléments des groupes armés, surtout les jeunes. Le DDR et la démobilisation sont disponibles. Il n’y a pas de solution dans la violence. L’étau se resserre et il faut faire un choix” a-t-elle lancé.
Abordant le chapitre des élections locales (municipales et régionales) plusieurs fois reportées et dont les dernières ont eu lieu en 1988, la cheffe de la Minusca a souligné que ces élections “sont essentielles et constituent l’un des piliers de l’Accord de paix en RCA”.
“Nous attendons que le gouvernement nous communique la grille de ce processus pour reprendre les préparatifs”, a-t-elle poursuivi.
Anadolu Agency