L’armée soudanaise dément la prise du palais présidentiel par les paramilitaires du soutien rapide

- L'armée a déclaré par voie de communiqué que ses forces aériennes avaient mené des frappes contre les forces de soutien rapide dans la capitale Khartoum

Lundi, l’armée soudanaise a nié que les forces paramilitaires de secours rapide aient pris le contrôle du quartier général et du palais présidentiel de Khartoum.

Un communiqué publié par l’armée soudanaise a déclaré : “Certains médias rebelles ont répandu de nombreux mensonges pour tromper l’opinion publique”.

“La situation opérationnelle dans la capitale montre jusqu’à présent des affrontements limités entre le commandement général et autour du centre de Khartoum”, a ajouté la même source.

“Les forces armées ont le plein contrôle sur tous les postes de commandement et les déclarations sur l’occupation ennemie des postes de commandement et des palais présidentiels sont sans fondement”, indique le communiqué.

Plus tôt lundi, les forces de secours rapides de la milice ont annoncé qu’elles avaient remporté une “victoire dévastatrice” dans la lutte contre l’armée et qu’elles avaient le “contrôle total” de la capitale Khartoum et du Palais de la République environnant. Dans un communiqué, la Force de secours d’urgence a déclaré qu’elle était “engagée dans une bataille fatidique pour mettre un terme définitif au groupe de complot dirigé par l’armée”.

Dans un communiqué, l’armée soudanaise a indiqué que son armée de l’air “a mené des attaques contre plusieurs cibles ennemies et cela se poursuivra jusqu’à ce que les derniers repaires de résistance de la capitale aient été anéantis par les milices anti-gouvernementales.” et des citoyens sans défense.

Pour le troisième jour consécutif, la capitale Khartoum et plusieurs autres villes soudanaises sont devenues le théâtre de combats entre l’armée soudanaise et les forces de secours rapides des milices.

L’armée et les miliciens se sont mutuellement accusés d’avoir lancé des hostilités contre leurs quartiers généraux respectifs, en plus des accusations d’occuper des positions appartenant à des partis opposés. Après avoir suivi leurs déplacements dans plusieurs villes sans l’autorisation de l’état-major, ils ont expliqué qu’ils apportaient une aide rapide aux forces “rebelles”. Les affrontements ont été l’aboutissement de mois d’escalade des tensions entre l’armée et son partenaire paramilitaire, la Force de soutien rapide, après des désaccords sur le processus d’intégration de la force de soutien rapide paramilitaire dans la force régulière devenue un adversaire.