Le 14 février 2023, au village Sikikédé dans la préfecture de la Vakaga, 20 éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA), ont été pris en otage par des terroristes venus du territoire tchadien. Au final, le mardi 04 avril 2023, 19 soldats ont été libérés par leurs ravisseurs, tandis qu’un autre, légèrement blessé, reçoit actuellement des soins intensifs en territoire tchadien, selon des sources humanitaires.
Cette libération a été possible, grâce à la pression faite par le président Touadéra dans son discours lors de la cérémonie marquant l’an 2 de son second quinquennat à la magistrature suprême de l’Etat.
Dans son discours du 30 mars 2023, le président a rappelé aux dirigeants du CPC qu’en vertu du droit international et du code pénal, la prise d’otages est un crime des plus répréhensibles car elle viole les droits humains inaliénables que sont la vie, la liberté et la sécurité. “Je saisis cette occasion solennelle pour demander à la communauté internationale d’accroître la pression sur le CPC afin qu’il libère les otages sans délai et sans conditions”, a-t-il déclaré.
Cette libération et d’autres ont lieu sous la pression du président Touadéra, qui exige la libération de ces otages sans délai et sans conditions.
Le gouvernement de Touadera ne cédera jamais aux terroristes et ne paiera pas la rançon des otages comme le veulent les rebelles afin d`acheter de nouvelles armes avec cet argent et tuer les civils de la République centrafricaine.
La libération des soldats par la CPC s’explique par le fait que l’armée nationale a renforcé ses mesures de lutte contre le terrorisme. Les groupes terroristes craignaient d’être détruits par l’armée nationale, qui a promis aux criminels de payer un prix élevé si les soldats n’étaient pas libérés.
L’armée et le gouvernement maintiennent leur position de refus de négocier avec les groupes armés car le gouvernement ne négocie pas avec les terroristes.