Une délégation de l’UE en visite en Tunisie

- Pour discuter de l’état d’avancement du partenariat entre les deux parties, selon un communiqué publié par la délégation de l'Union européenne dans le pays.

Une délégation de l’Union européenne s’est rendu ce mardi 21 mars, en Tunisie pour discuter du partenariat entre les deux parties.

C’est ce qui ressort d’un communiqué publié par la délégation de l’Union européenne en Tunisie, dont Anadolu a obtenu copie.

Selon le communiqué, la visite de la délégation – conduite par Gert Jan Koopman, directeur général pour le Voisinage et les négociations d’élargissement – « sera l’occasion d’une discussion approfondie sur l’état d’avancement du partenariat Union européenne – Tunisie ».

La délégation européenne « prévoit plusieurs rencontres avec des acteurs institutionnels, notamment le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Saïed, le ministre des Affaires sociales, Malek Ezzzahi, la ministre de l’Energie, Neïla Nouira Gongi, le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, Mounir Ben Rjiba et des représentants du ministère de l’Intérieur, ainsi qu’avec des partenaires européens et internationaux de l’UE présents en Tunisie et des acteurs non-étatiques », indique le communiqué.

La délégation de l’UE est composée également du directeur général adjoint chargé des migrations, Johannes Luchner, et de l’Envoyé spécial pour les aspects extérieurs des migrations, Luigi Soreca.

Selon le communiqué, « Les discussions devraient porter, entre autres, sur la situation politique et socio-économique en Tunisie et sur la manière dont l’UE peut continuer à soutenir au mieux la population tunisienne dans le contexte actuel ».

« La visite sera également l’occasion d’aborder la coopération entre l’UE et la Tunisie en matière de migration et d’identifier des pistes d’engagement concrètes », lit-on de même source.

Chaque année, des dizaines de migrants africains rallient la Tunisie avec l’objectif de rejoindre l’autre côté de la Méditerranée.

Le pays connaît une grave crise économique, exacerbée par les répercussions de la pandémie de coronavirus, et le coût élevé de l’importation d’énergie et de matières premières, suite à la crise russo-ukrainienne.

Anadolu Agency