150 éléments du principal mouvement rebelle au Tchad accusés d’être impliqués dans la mort du président Idriss Déby Itno seront jugés dès ce lundi dans les locaux de la maison d’arrêt de Klessoum à la sortie est de N’Djamena.
Ils sont également poursuivis pour terrorisme, enrôlement d’enfants, mercenariat et atteinte à la sûreté de l’Etat. Cependant, un certain nombre d’entre eux pourraient toutefois être graciés après le jugement selon le chronogramme de la transition.
Le général Mahamat Idriss Déby qui avait pris le pouvoir au soir de la mort de son père le 20 avril 2021, avait promis d’accorder une amnistie aux rebelles du FACT après la prolongation de la transition de deux ans par une commission interne au Dialogue de réconciliation nationale. Des pourparlers qui avaient été boycottés par plusieurs partis de l’opposition et de la société civile.
Au sein de la population, cette prolongation de la période de transition avait suscité la colère des Tchadiens, le 20 octobre 2022, leur manifestation pour réclamer le retour à l’ordre constitutionnel avait été réprimée dans le sang.
Source : Africanews