Ce sont les rebelles du Mouvement du 23 mars, également appelé M23, qui sont responsables de l’attaque menée contre un hélicoptère de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), a annoncé lundi le gouvernement de la RDC. Les rebelles avaient tiré le 5 février sur l’hélicoptère et avaient tué un casque-bleu sud-africain.
“L’attaque s’est déroulée dans la zone sous contrôle de M23/RDF en province du Nord-Kivu. Cette énième attaque de la coalition M23/RDF relève d’une stratégie délibérée de porter atteinte aux casques bleus des Nations Unies”, a déclaré le gouvernement de la RDC relayé par le site Actualité.
Le gouvernement réitère “son appel pressant au Conseil de Sécurité des Nations Unies pour prendre des sanctions immédiates contre le M23 et leurs alliés rwandais pour ces crimes de guerre répétitifs contre le personnel de la MONUSCO et la population congolaise. Il annonce qu’il travaillera avec la MONUSCO pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette attaque afin que leurs auteurs en répondent devant la justice”.
L’hélicoptère, en provenance de Beni, a essuyé des tirs alors qu’il se rendait à Goma. Un Casque bleu sud-africain a été tué et un autre gravement blessé. L’équipage a réussi à poser l’hélicoptère à Goma.
Les rebelles du M23 ont entamé leur offensive dans l’est de la RDC en janvier 2021. Fin octobre, ils ont réussi à prendre deux villes dans la province du Nord-Kivu. Les autorités congolaises accusent le Rwanda de soutenir les rebelles.
Source : Ruptly