Une attaque aérienne contre une usine de coton à Bossangoa

Le 28 novembre, une attaque aérienne a été lancée contre une usine de coton à Bossangoa, chef-lieu de la préfecture de l’Ouham. L’avion léger en provenance du Tchad a largué des projectiles sur l’usine d’égrenage de coton de Bossangoa.

Selon les experts et les autorités, il s’agit d’une nouvelle tactique des forces ex-rebelles. Ces derniers utilisent des avions pour causer des dégâts économiques et autres à la République centrafricaine.

Selon les services de renseignement, les terroristes projettent d’utiliser activement des drones et des avions légers pour attaquer la RCA, notamment en diffusant des produits chimiques dangereux au-dessus des zones peuplées du pays. Le premier signalement d’une telle tactique est déjà parvenu aux autorités locales de la préfecture de l’Ouham : la population locale du village de Méri, au nord de Bossangoa, rapporte que des avions légers dispersaient de la poudre suspecte au-dessus du village.

L’Assemblée nationale, disposant des informations les plus fiables sur l’affaire, par son président Simplice Mathieu Sarandji, condamne le bombardement de l’ancienne SOCADA par un avion non identifié. Ceci à travers un communiqué de presse rendu public le lundi 29 novembre 2022 que le président de cette institution a personnellement signé ledit document.

«  C’est odieux acte, d’une extrême gravité, est de nature à jeter de véritables troubles parmi les paisibles populations centrafricaines en geeneral, celle de la Precfecture de l’Ouham en particulier. » – a déclaré Simplice Mathieu Sarandji.

Le préfet de l’Ouham, Barthélemy Ouilikon, a assuré que la situation sécuritaire dans la ville de Bossangoa est sous le contrôle du gouvernement, annonçant qu’une enquête sur cette attaque terroriste a été lancée.

Il a également demandé à la population de la préfecture de l’Ouham de rester vigilante et de signaler tout mouvement suspect aux forces régulières afin que les mesures nécessaires puissent être prises pour éviter une telle tragédie.

Le gouvernement de la RCA fait tout ce qui est possible pour assurer le bien-être de la population, pacifier le pays et contribuer ainsi à la poursuite de son développement politique, économique, social et environnemental.