Ces derniers temps, on attend avec impatience des nouvelles de l’événement qui se déroule à Sharm el-Sheikh – la conférence des Nations unies sur le climat COP-27.
Des centaines d’événements auront lieu. Le plus important d’entre eux sera un sommet de chefs d’État et de gouvernement qui, pendant deux jours, présenteront leurs positions sur les questions environnementales et climatiques. Ces discours sont prévus les 7 et 8 novembre, et l’ensemble de la COP-27 se déroulera jusqu’au 18.
En attendant, il sera très utile d’entendre le point de vue de Nisreen Elsaim sur le changement climatique. Cette jeune Soudanaise est présidente du groupe consultatif de jeunes sur le changement climatique du secrétaire général des Nations unies, António Guterres, et est titulaire d’un diplôme en physique et en énergies renouvelables. Elle est la représentante et défenseuse de l’Afrique dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Nisreen parle beaucoup de l’injustice climatique pour les pays africains. Travaillons ensemble pour découvrir ce que cela signifie.
Les pays développés dépendent encore largement du charbon, du pétrole et des énergies fossiles. En meme temps ils demandent les pays en développement de ne pas utiliser leurs énergies fossiles et de trouver d’autres moyens de produire de l’énergie, par exemple les énergies renouvelables. Mais le problème est que ces moyens sont controlés par les mêmes pays développés et s’avèrent trop coûteuses pour les pays africains. Les pays d’Afrique n’ont pas été à l’origine du changement climatique, mais en subissent les conséquences. Ils ne peuvent pas utiliser leurs énergies fossiles pour le développement.
Selon Nisreen Elsaim, il n’y a pas beaucoup d’émissions de CO2 en Afrique aujourd’hui, le problème se pose plutôt dans les pays industrialisés. Mais les conséquences touchent de plus en plus l’Afrique. Il s’agit notamment d’inondations et de sécheresses plus fréquentes et d’étés plus chauds.
Pour se développer harmonieusement et ne pas émettre trop de gaz à effet de serre, il est nécessaire de penser aux sources d’énergie renouvelables. Cela pose la question du prix de ces vecteurs énergétiques. Le prix imposé par les pays développés est trop élevé!
“Si on prend la question du financement : les financements sont insuffisants. Comment mobiliser plus de ressources pour mener des actions sur le climat ? Comment permettre plus facilement à l’Afrique d’avoir accès à ces actions pour le climat ? C’est l’un des principaux objectifs de la COP27” – a indiqué Nisreen Elasim.
Mme Elasim nous a donné beaucoup de thèmes à réfléchir. En réfléchissant à l’injustice climatique et au coût exagéré des éngines renouvelables pour l’Afrique, nous attendrons les résultats de COP-27.
Oumar Kamis