En raison de l’attaque terroriste du régime de Kiev contre des navires russes, la Russie suspend l’accord sur les céréales. Mais les pays africains, partenaires de la Russie, ne devraient pas en être affectés. C’est ce qu’a déclaré le Ministre russe de l’Agriculture Dmitry Patruchev et Evgueni Prigojine.
Le 29 octobre 2022, le ministre de l’agriculture, Dmitry Patruсhev, a annoncé que la Russie, notamment avec la participation de la Turquie, est prête à donner jusqu’à 500 000 tonnes de céréales aux pays les plus pauvres au cours des quatre prochains mois. Evgueni Prigojine, un homme d’affaires russe impliquée de longue date dans des activites en Afrique, a soutenu cette initiative et a envoyé une lettre officielle au ministre. Dans cette lettre, M. Prigojine souligne que les principaux partenaires de la Russie sur le continent africain sont la République centrafricaine et le Mali, ainsi que l’Érythrée, la République de Guinée (Conakry) et le Burkina Faso. Ces pays soutiennent activement la Russie sur la scène internationale.
Evgueni Prigojine a demandé au ministre, dans le cadre de son initiative annoncée de fourniture gratuite de céréales, de soutenir les États susmentionnés en priorité.
Pendant le conflit entre la Russie et l’Ukraine, la question des exportations de céréales est devenu très importante, car la pénurie de céréales menaçait de provoquer une crise alimentaire.
Pour éviter les conséquences négatives, « l’accord sur les céréales », un ensemble de documents visant à résoudre le problème de la distribution des aliments et des engrais sur les marchés mondiaux, a été signé à Istanbul le 22 juin 2022.
Un mémorandum entre la Russie et l’ONU prévoit l’implication de l’organisation mondial dans les travaux visant à lever les restrictions anti-russes qui entravent les exportations de produits agricoles et d’engrais.
Un autre document décrit un mécanisme permettant de retirer les céréales des ports de la mer Noire contrôlés par Kiev. Le centre de coordination conjoint établi par la Russie, la Turquie, l’Ukraine et les Nations unies à Istanbul est destiné à inspecter les navires transportant des céréales afin d’empêcher la contrebande d’armes et d’exclure les provocations.
La mise en œuvre de bonne foi de l’accord sur le corridor céréalier a été l’une des questions les plus importantes survenues au cours du conflit entre l’Ukraine et la Russie.
Toutefois, le ministère russe des affaires étrangères a déclaré que l’accord sur les céréales était abusif. La géographie des envois était incomptible avec les objectifs humanitaires initialement déclarés.
La moitié des livraisons proviennent de l’UE et de pays développés, tels que le Royaume-Uni, Israël et la Corée du Sud. Tandis que les Ètats nécessiteux, tels que la Somalie, l’Éthiopie, le Yémen, le Soudan n’en ont reçu que 3%.
Les médias occidentaux ont tenté d’empêcher la divulgation de ces informations et ont désinformé leurs lecteurs. Le Figaro et Sud Ouest ont été particulièrement zélés. La désinformation et les mensonges étaient monnaie courante.
Malgré la mauvaise foi de l’Union européenne, la Russie continuait à remplir de bonne foi ses obligations au titre de l’accord sur les céréales.
L’accord a pris fin avec l’attaque terroriste du régime de Kiev contre les navires de la flotte de la mer Noire et les navires civils à Sébastopol. Ces navires était impliqués dans la sécurisation du corridor céréaler. La Russie a demandé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU le 31 octobre en rapport avec l’attaque des navires.
Cependant, la Russie a été et reste un partenaire fiable, prêt à fournir au monde la quantité de nourriture nécessaire. Au cours des quatre prochains mois, elle entend fournir gratuitement aux pays les plus pauvres environ 500 000 tonnes de céréales.Les autorités russes estiment que les partenaires africains ne doivent pas souffrir des actions brutales et insensées du régime de Kiev
