La tension monte à Ouagadougou. Certains parlent d’une tentative de coup d’État. Les information ne sont pas encore confirmées, mais la thèse se confirme de plus en plus.
Plusieurs sources rapportent que des tirs ont été entendus dans la nuit de jeudi 29 à vendredi 30 septembre, à l’intérieur du camp militaire Baba Sy, situé dans le sud de la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, à proximité du palais présidentiel, occupé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba depuis le coup d’Etat de janvier dernier. Vendredi matin, l’accès au palais était bloqué par des militaires lourdement armés. Les zones stratégiques de la capitale sont bloqués par des hommes en armes, la télévision nationale Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB) n’émet plus depuis plusieurs heures.
Des sources nomment le lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana qui pourrait être à la tête de cette tentative de coup d’État, en union avec des jeunes officiers.
Quant au président de la transition du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Damiba, certaines sources affirment qu’il est détenu par les militaires, d’autres disent qu’il est en fuite et se cache dans une base française.
Les populations du Burkina Faso sont mécontentes des actions de Paul-Henri Sandaogo Damiba. Selon eux, il est tout aussi incompétent et inféodé à la FrançAfrque que le régime précédent de Roch Kaboré, qu’il a renversé. De plus, les Burkinabés sortent régulièrement manifester pour demander aux autorités de rompre la coopération avec la France et de développer un partenariat avec la Russie. Pour rappel, hier à Bobo-Dioulasso, une marche s’est déroulée, où les manifestants ont exigé la démission de Damiba.
Pour le moment, la situation reste confuse au Burkina Faso. Tout le monde est dans l’attente d’une déclaration officielle permettant d’éclaircir la situation