Crise sécuritaire au Burkina : « Nous devons nous unir » Abiba Nafi DIALLO juriste spécialiste en langue à la commission nationale des droits humains

Mobilisation contre la radicalisation, l'extrémisme violent et les conflits religieux au Burkina Faso. De nombreux Burkinabès ont appelé à dire non à la radicalisation et oui à la paix tout en faisant cas des multiples attaques terroristes que subit le pays Depuis 2015. Ces attaques ont endeuillés des milliers de famille occasionnant des millions de déplacés internes dont 900 000 enfants déplacé és qui n’iront peut être pas à l’école. Il faut désamorcer les mauvaises intentions contre la paix et à s'unir autour des valeurs de solidarité, de vivre ensemble et de tolérance lance Abiba Nafi DIALLO juriste, elle exhorte le peuple Burkinabé à se départir des sentiments d’égoïsme et de communautarisme pour rebâtir le pays. Interview

Abiba Nafi DIALLO Juriste

AFRIQUE MEDIA : QU’AVEZ-VOUS A DIRE SUR LE CONTEXTE SECURITAIRE ACTUEL DU PAYS ?

 

De nos jours,  le Burkina Faso a perdu certaines de ces  valeurs. La paix que nous vivions d’entend actuellement, c’est comme un rêve. On s’est réveillé en plein milieu du cauchemar. Des Burkinabé qui se tuent qui pensent que c’est ce qu’ils disent qui prévaut, je pense qu’on doit se remettre en cause. La paix est un devoir pour nous tous. Nous devons y contribuer. Prendre des armes n’a jamais été une solution.

 

AFRIQUE MEDIA : LA CRISE EST DONC ENDOGENE ?

 

Alors je peux dire que cette crise que nous vivons aujourd’hui, c’est en quelques sorte une addition du développement de l’intérêt surtout personnel. Les gens mettent à coté le vivre ensemble, le développement de l’intérêt général. C’est une crise  favorisé par les Burkinabé.

 

AFRIQUE MEDIA : QUE FAUT-IL FAIRE POUR PACIFIER LE PAYS ?

 

Nous devons nous unir et construire un avenir meilleur pour les générations futur. Je lance un appel à tous les Burkinabé qui ont les armes a les déposer au nom de la paix et à revenir à la raison. Si y’a la guerre, il y’a la paix. On peut se comprendre si on dialogue.