Dans le but de consolider les relations fraternelles existant entre le Cameroun et la Guinée équatoriale, le Président de la République du Cameroun SE Paul Biya a instruit son ministre délégué à la présidence en charge de la défense Joseph Beti Assomo d’effectuer une visite de travail dans la capitale équato-guinéennes Malabo. Une visite de deux jours qui a été marquée par l’entrevue spéciale accordée par SE Teodoro Obiang Nguema Mbasogo à la délégation camerounaise au palais du peuple à Malabo.
De nombreux sujets ont été évoqué lors de cette rencontre de grande envergure notamment la situation transfrontalière et les enjeux sécuritaires entre les deux pays celle-ci s’étant fortement améliorée depuis la signature de l’accord de Sipopo en juillet 2020 poussant même les autorités équato-guinéenne à suspendre la construction du mur de séparation qui avait été annoncé.
« L’entretien portait sur les questions d’intérêt commun. Le président Paul Biya est en ce moment le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat de la CEMAC. Le Cameroun vit également une situation sécuritaire particulière depuis quelques années, et les problèmes sécuritaires aujourd’hui sont internationaux. Ils sont transfrontaliers, de sorte que ce qui arrive chez l’un peut arriver chez l’autre, tout est lié, quand on prend en compte les enjeux géopolitiques, les enjeux économiques de l’heure », a confié Joseph Beti Assomo.
Une rencontre qui vient également à la veille d’une importante échéance électorale en Guinée équatoriale, lesquels nécessitent une importante vigilance des deux Etats frères et voisins surtout au niveau des zones de contact.
« Cette visite de travail intervient également à la veille d’importantes échéances électorales en Guinée Équatoriale, lesquelles induisent une vigilance absolue des deux États sur les zones de contact, notamment les points de passage. Les enjeux sécuritaires ont aussi porté sur les assurances judiciaires entre les deux pays. Le MINDEF a ainsi rappelé que les tribunaux camerounais avaient récemment jugé et sévèrement condamné les auteurs de la tentative de déstabilisation et d’atteinte à la sûreté de l’État équato-guinéen en 2017 », soutient la communication du ministère de la Défense.