Galaxie nationale réclame la démission de la présidente de la Cour Constitutionnelle Danielle Darlan

Ce jeudi 08 septembre 2022, la coordination de la Galaxie Nationale dirigée par Blaise Didatien Kossimatchi a organisé une manifestation devant le siège de la Cour Constitutionnelle, sis aux 14 Villas à Bangui. Plusieurs Centrafricains se sont réunis pour exprimer leur désaccord avec la présidente de cette Cour suprême, Danielle Darlan et exiger sa démission.

Pour les manifestants, brandissant des pancartes avec des inscriptions comme « Sango-coin espoir de la jeunesse » ; « Darlan agent double, traitre » ; « Darlan traitre », ce numéro 1 de la Cour Constitutionnelle ne joue pas le franc jeu avec le gouvernement centrafricain et freine des projets de développement de la RCA, entre autres, le projet d’une Nouvelle Constitution et le projet de Sango-coin.

De plus, les manifestants soulignent que Danielle Darlan semble être de connivence avec les membres du Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC). Ainsi, la Cour Constitutionnelle ne dit pas le droit selon la volonté du peuple qui exige une modification de la Constitution. C’est pourquoi tant de Centrafricains se sont rassemblés ce jeudi pour réclamer la démission sans condition de Danielle Darlan.

Il convient de rappeler que le 29 août 2022, la Cour Constitutionnelle de la RCA a siégé sur la requête de G-16 qui est relative au projet de Sango-Coin du Président de la République. Selon la Cour Constitutionnelle, certaines dispositions de ce projet sont anticonstitutionnelles. Cette décision de la Cour Constitutionnelle n’a pas été appréciée par le peuple.

Il faut souligner que la tenue de ce setting devant le siège de la Cour Constitutionnelle a été annoncée par Didatien Kossimatchi lors du meeting de vérité de la plateforme de la société civile Front Républicain qui a ei lieu ce 4 septembre 2022 sur le terrain de l’UCATEX, situé dans le 8ème arrondissement de Bangui.

En conséquence, cette manifestation pacifique a été dispersée par les forces de la MINUSCA. Les observateurs de la vie politique de la République Centrafricaine condamnent cette violation antidémocratique de la manifestation de la volonté du peuple, en particulier compte tenu du fait que les casques bleus ont utilisé de balles réelles.