Les FACA ont détruit un camp rebelle de l’UPC à Bokolobo

L’Armée nationale de la République centrafricaine (FACA) poursuit ses opérations de sécurité qui englobent l’ensemble du territoire du pays, dans le but d’éliminer les bastions des groupes rebelles qui menaçaient la stabilité de la République et la sécurité de la population locale.

Au cours d’une opération militaire des forces gouvernementales (FACA) soutenues par la Russie, qui a eu lieu le 24 novembre 2021, ces dernières ont réussi à éliminer un camp appartenant au rebelle Unité pour la paix en Centrafrique (UPC), dirigé par le rebelle Ali Darassa. Grâce à l’expérience de l’armée nationale, au cours de cette opération réussie, ils ont réussi à libérer un vieil homme qui était retenu en otage depuis des mois par ces rebelles.

Les combattants de l’UPC s’attendaient à recevoir une rançon pour l’otage, imitant l’une des stratégies génératrices de revenus les plus répandues des terroristes d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Selon Sylvain Nguema, analyste militaire des FACA, ce camp est situé à 3 km du village de Bokolobo, qui était auparavant le fief du chef de ces rebelles Ali Darassa, et la même source a ajouté que ce camp était dirigé par un général nommé Garga.

Selon les informations reçues de la population locale, après la destruction de ce camp, les rebelles se sont rapidement retirés et se sont enfuis vers le village de Ngakobo, où se trouve la base du contingent mauritanien de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).

Il est également à noter que lors de la forte confrontation militaire entre les forces gouvernementales et le groupe rebelle, le garde du général rebelle, Garga, a été blessé, ce qui a nécessité son transfert au centre médical de Médecins Sans Frontières, et de là, il a été transféré dans une voiture appartenant à la mission des Nations Unies dans la ville d’Alindao. Très probablement, il a ensuite été transféré dans un hôpital de la capitale, Bangui.

Nul doute que cette aide apportée par la mission de l’ONU aux groupes armés suscite l’inquiétude de la population locale de la République centrafricaine, qui l’a amenée à exiger le départ de la mission de l’ONU du pays dans les plus brefs délais.

Rappelons que la mission des Nations Unies a été impliquée dans de nombreux crimes qui se sont avérés en réalité inefficaces, le 1er novembre dernier, près de la résidence présidentielle de la MINUSCA a provoqué un accident mortel qui a tué une petite fille nommée Lumiere, dans la capitale, Bangui, il y a des manifestations périodiques contre l’inefficacité des casques bleus.

Les nombreux faits documentés de la coopération de la Mission des Nations Unies avec les rebelles rendent le peuple centrafricain encore plus en colère. La présence de troupes internationales sur le sol centrafricain devient de plus en plus malvenue. Tant le peuple de la République que les autorités du pays demandent à l’ONU de mettre fin au mandat de la MINUSCA, car cela ne fait qu’aggraver la situation dans le pays et les relations entre les Centrafricains et les acteurs internationaux.