Le Japon accorde 100 millions de dollars à la Tunisie pour atténuer les effets de la pandémie de coronavirus

En marge de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD 8), qui se déroule dans la capitale tunisienne, Tunis, samedi et dimanche

Le Japon a accordé, samedi, un financement de 100 millions de dollars à la Tunisie, afin d’atténuer les répercussions de la pandémie de coronavirus.

C’est ce qui ressort des déclarations faites par Mohamed Trabelsi, coordinateur des médias de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD8), à l’agence de presse officielle tunisienne, TAP.

Le sommet de deux jours a débuté plus tôt dans la journée du samedi, avec la participation d’officiels, d’hommes d’affaires, d’organisations internationales et de dirigeants de 48 pays, parmi lesquels le président tunisien, Kaïs Saïed, et le président sénégalais, Macky Sall.

Mohamed Trabelsi a indiqué que le ministre japonais des Affaires étrangères, Yoshimasa Hayashi, avait annoncé à son homologue tunisien, Othman Jerandi, lors de leur rencontre en marge du sommet de la TICAD, le feu vert de Tokyo à ce financement.

Le sommet de la TICAD est un forum multilatéral qui réunit le Japon, plusieurs pays africains, des organisations internationales, des pays partenaires au développement et des institutions. Le sommet se déroule sur deux jours, au cours desquels 82 projets devraient être présentés, pour une valeur de 2,7 milliards de dollars.

Le sommet réunira 300 hommes d’affaires, parmi lesquels 100 hommes d’affaires japonais, représentant les 50 plus grandes institutions économiques japonaises et internationales, 100 hommes d’affaires africains et 100 hommes d’affaires tunisiens.

Parmi les participants figurent également des délégations de la Banque africaine de développement, de l’Organisation mondiale du commerce, de la Banque mondiale, de l’Union africaine et des Nations unies.

Depuis 1993, le Japon a lancé l’initiative de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, dans le but d’accélérer le dialogue politique entre les différents dirigeants africains et les partenaires au développement, portant sur les défis auxquels le continent est confronté.