l’Etat de Côte d’Ivoire n’avait pas mesuré la détermination de cette grande personnalité qu’est monsieur Oumar Diawara, un homme d’affaires qui en a vu d’autres à force de se frotter à de nombreux hommes d’Etat dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils n’étaient pas du tout des enfants de chœur. Au nombre de ceux-ci, l’ancien président soudanais, le Général Omar Hassan El-Béchir, les anciens dirigeants guinéens Moussa Dadis Camara et Alpha Condé et bien d’autres chefs d’Etats en Afrique et ailleurs. En somme, un relationnel fortement entretenu agrémenté d’investissements pertinents dans de nombreux pays africains à l’instar de l’Afrique du Sud. D’ailleurs c’est au pays de Walter Sizulu, Nelson Mandela et autres roi Chaka que Monsieur Diawara compte prouver une fois de plus qu’il a la possibilité de saisir un aéronef, puisque selon des sources que nous avons pu recouper, la saisie d’un autre aéronef d’Air Côte d’Ivoire, en territoire sud-africain cette fois-ci, est en cours de téléchargement -pour reprendre une expression passée à la mode sur la toile.
Voilà donc comment par la faute des imposteurs tapis dans les arcanes de la gouvernance des affaires et de la justice ivoiriennes, un dossier commencé à Abidjan se balade de zone en zone en Afrique, au détriment, bien entendu, de la réputation du pays. Preuve s’il en était besoin, que l’usage du droit de la force ne peut que mordre la poussière devant la force du droit qui caractérise la vraie justice.
Et dire que jusqu’ici, Oumar Diawara n’a fait que demander que malgré les décisions de justice en sa faveur, Air Côte d’Ivoire et lui trouvent un arrangement à l’Africaine ! Ce n’est donc pas son fait si la confrontation entre l’Etat ivoirien et lui s’annonce des plus féroces.