Deux soldats tués, 15 “terroristes neutralisés” dans le nord du Burkina

Le nord du Burkina Faso est régulièrement la cible d'attaques jihadistes. Le nord du Burkina Faso est régulièrement la cible d'attaques jihadistes.

Deux soldats ont été tués lundi lors d’une attaque contre un détachement militaire dans le nord du Burkina Faso et quinze jihadistes présumés “neutralisés” lors d’une contre-offensive, a indiqué l’état-major burkinabè des armées dans un communiqué.

“Les militaires du détachement de Kelbo, province du Soum, région du Sahel, ont repoussé une attaque terroriste qui a visé leur base lundi” matin avec “des tirs d’obus”, selon l’armée qui précise que “deux militaires ont été tués et neuf blessés au cours des combats”.

Selon l’armée, “la riposte vigoureuse des éléments du détachement a mis en déroute les assaillants” et “un appui aérien a été déployé pour intercepter le groupe d’assaillants qui tentait de s’exfiltrer”“Cette action, coordonnée avec les unités terrestres, a permis d’infliger une lourde défaite à l’ennemi: au moins 15 terroristes ont été neutralisés”, affirme l’état-major.

Trois pickup armés ont été détruits, un autre récupéré, 27 motos, une quantité importante d’armement lourd et léger, diverses munitions ainsi que des moyens de communication ont également été saisis, selon l’armée.

Encourageant l’ensemble de l’armée “à poursuivre dans cette dynamique qui met de plus en plus en difficulté les groupes armés terroristes”, le chef d’état-major, le colonel David Kaboré, a salué “la bravoure de l’ensemble du détachement” et réaffirmé “l’engagement des forces armées nationales à défendre l’intégrité du territoire”.

Le Burkina Faso, où des militaires ont pris le pouvoir en janvier en promettant de faire de la lutte anti-jihadiste leur priorité, est pris depuis 2015 dans une spirale de violences, attribuées à des mouvements armés jihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique, qui ont fait des milliers de morts et 1,9 million de déplacés.

Plus de 40% du territoire est hors du contrôle de l’Etat, selon des chiffres officiels.

VOA Afrique