Les pourparlers qui avaient débuté le 14 juin au Caire pour un cadre constitutionnel pour les élections, ont échoué. L’annonce a été faite ce lundi 20 juin par la conseillère spéciale du secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Stéphanie Williams.
L’Américaine Stéphanie Williams a annoncé tôt ce lundi matin dans un communiqué lu en arabe, la clôture des discussions sur le cadre constitutionnel gérant les prochaines élections. Prolongées jusqu’à l’aube, ces discussions n’ont pas pu aboutir.L’ONU, toujours à la recherche d’une solution, envisage une nouvelle rencontre dans les dix jours, entre les deux présidents du Parlement et du Haut Conseil d’État, Aguila Saleh et Khaled al Mishri, afin de s’entendre sur quelques points qui coincent toujours.
Ces divergences sur le projet de constitution libyenne se concentrent sur plusieurs questions, selon des membres de la Commission mixte. Le président, s’il est militaire, doit-il quitter l’armée, 5 ans avant les élections ou non ? Doit-il ou pas avoir un diplôme important ? Pourrait-il ou pas être marié à une étrangère ?
Cet échec des pourparlers intervient à un moment où la Libye est déchirée entre deux gouvernements qui se disputent la légalité et le pouvoir et n’arrivent pas à s’entendre pour sortir de la période de transition.
Les négociations avaient lieu dans le cadre d’une commission libyenne mixte composée de membres la Chambre des représentants (le parlement libyen) et du Haut-conseil d’État, une institution consultative.
L’échec de ces pourparlers pourrait hypothéquer l’organisation des élections en Libye.
Jean Hugues Ambodo
