Une attaque terroriste perpétrée dans le Nord du Togo, dans la nuit de mardi à mercredi, a coûté la vie à au moins huit militaires. Treize autres soldats ont été blessés au cours de l’assaut, une première de cette envergure dans le pays.
Jusque-là épargné par les attaques terroristes de cette envergure qui ont régulièrement endeuillé plusieurs pays de cette région du Sahel dont le Niger, le Bénin et autre Burkina Faso, le Togo a été durement frappé cette nuit. Un assaut meurtrier a été lancé par des hommes armés contre les forces armées de ce pays d’Afrique de l’Ouest, puisque huit soldats ont péri au cours de violents combats, selon une annonce faite par le gouvernement.
Un communiqué lu à la télévision d’Etat précise que «dans la nuit de mardi à mercredi aux environs de 3 heures, un poste avancé du dispositif de l’opération Kondjouaré, situé dans la localité de Kpinkankandi, a fait l’objet d’une violente attaque terroriste menée par un groupe d’individus lourdement armés non encore identifiés. Cette attaque a fait malheureusement 8 morts et 13 blessés du côté des forces de défense et de sécurité».
Pourtant, le Togo a tenté de contenir la menace terroriste en prenant le soin de déployer son armée dans le Nord, notamment dans la zone frontalière au Burkina Faso devenu le repaire des bandes armées. Ces dernières frappent d’ailleurs régulièrement au pays de hommes intègres, malgré la prise du pouvoir par les militaires. Seulement, après l’attaque de novembre 2021, le Togo semblait épargné. Ce qui n’est pas le cas.
Cette attaque inattendue a été fermement condamnée par les autorités togolaises qui l’ont qualifiée de «lâche et barbare» tout en promettant de «rechercher et mettre hors d’état de nuire ces groupes armés terroristes».
Source: Afrik