Quelque 50 terroristes ont été neutralisés, lundi, dans deux opérations menées par les forces armées burkinabè contre des groupes terroristes dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-ouest du Burkina Faso, a annoncé l’état-major général des armées dans un communiqué.
En effet, selon le communiqué, l’unité GARSI (Groupe d’Action Rapide de Surveillance et d’Intervention) de Barani (Nord-ouest) a vigoureusement réagi à une embuscade tendue par plusieurs dizaines d’individus à quelques kilomètres de la localité de Barakuy (Province de la Kossi, région de la Boucle du Mouhoun), ce lundi.
“L’unité, qui a rapidement pris le dessus, a mis les assaillants en déroute, neutralisant au moins 40 terroristes”, a indiqué l’armée burkinabè.
Du matériel de combat a également été récupéré à la suite du ratissage intervenu après l’attaque, appuyé par l’Armée de l’air, selon la même source.
Quelques blessés légers ont été enregistrés et pris en charge, dans les rangs de l’armée.
Dans le même temps, une unité du 22è Régiment d’Infanterie Commando de Gaoua a conduit une action offensive à la sortie de Djigoue (Province du Poni, région du Sud-Ouest), souligne le communiqué.
“L’action, conduite en coordination avec les volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la zone, a permis de neutraliser 10 terroristes et de récupérer leur armement”, selon toujours le communiqué.
Des moyens roulants et des moyens de communication ont également été saisis.
Là également, aucune perte humaine n’a été enregistrée dans les rangs de l’armée.
Le chef d’état-major général des armées félicite les éléments pour ces actions qui portent un sérieux coup aux groupes terroristes qui sévissent dans ces zones, indique le communiqué.
Depuis 2015, plusieurs localités du Burkina Faso sont en proie aux attaques terroristes ayant fait plus de 2000 morts civils et militaires et plus de 1,8 million de déplacés internes, selon les autorités.
Lundi, le ministère en charge de l’Education a annoncé qu’à la date du 30 avril 2022, le nombre d’établissements fermés pour cause de terrorisme est passé de 3 664 à 4 148, soit une hausse de 484 structures éducatives.
Ces fermetures touchent environ 16,52 % des structures éducatives du Burkina Faso contre 14,60 % au mois de mars 2022, selon la même source.
Source : Anadolu Agency