Macron a eu recours à la propagande sur les réseaux sociaux pour promouvoir sa candidature à la présidentielle

Photo: Christian Hartmann Agence France-Presse En campagne depuis des semaines, Emmanuel Macron n’est toujours pas officiellement candidat.

Lors d’une campagne présidentielle, il y a des équipes d’analystes politiques qui assistent les candidats. Ces analystes utilisent souvent des stratégies différentespour mener leurs campagnes.Néanmoins, quelle que soit la stratégie à laquelle l’équipe adhère, les méthodes doivent être légales, prescrites dans le Code Électoral du pays. Malheureusement, il n’est pas rare que des moyens illégaux soient appliqués pour obtenir les votes de l’électorat.

Les élections présidentielles 2022 sont en cours en France, dont le premier tour a eu lieu le 10 avril. Il a été rapporté que pour attirer son électorat, Macron a utilisé un réseau d’utilisateurs africains qui ont fait la promotion de sa candidature.

Récemment, un fichier a été trouvé sur un serveur public qui s’est avéré être le plan média d’une entreprise qui utilise des méthodes peu légales pour mener une campagne électorale. Ce plan média contient des instructions sur la façon de faire des publications pour promouvoir la campagne électorale du président français Emmanuel Macron, tout en critiquant ses adversaires. Le fichier retrouvé concernait une équipe malienne de 5 personnes, dirigée par un certain M. Ibidoun Oladélé Landry. Il est devenu clair que cette équipe devrait publier des messages sur les comptes Facebook et Instagram.

Les utilisateurs ont trouvé des offres d’emploi qui ont commencé à apparaîtreà partir du mois de novembre-début décembre 2021 sur les principaux sites de recrutement africains et internationaux, publiés par la même organisation « Agence de SMM et de développement en Afrique ».Les annonces précisent que l’agence recherche du personnel à distance dans différents pays africains (leSénégal, le Mali) pour gérer les réseaux sociaux et personnaliser les publicités. Ce qui attire davantage l’attention sur ces annonces, c’est que l’employeur offre un salaire assez décent pour l’Afrique de 400 $ pour un emploi à temps partiel.

Au Mali, ladite agence a élargi son personnel pour gérer les réseaux sociaux et organiser des événements locaux. Après l’avoir appris cette histoire, la société civile malienne a réagi négativement à cette campagne. Les Maliens traitent les personnes impliquées dans de telles activités illégales de traîtres et font appel àla Haute autorité de la communication (HAC)pour les retrouver et punir.

Il est devenu par ailleurs connu que les acteurs de la propagande électorale de Macron tentent de quitter le pays et demandent à leurs gestionnaires occidentaux d’assurer leur évacuation en raison des menaces croissantes de violences à leur encontre. Et, apparemment, en France, leurs demandes ont été entendues, à en juger par la demande croissante de billets pour le vol Air France Bamako – Paris du 16 avril.

Macron a décidé une fois de plus d’exploiter les peuples d’Afrique, qu’il considère comme une main-d’œuvre bon marché, dans son propre intérêt et de prouver qu’il a encore de l’impact en Afrique ? Mais ses méthodes sont tout simplement pathétiques.Le président français a montré qu’à son avis, tous les moyens sont bons pour remporter les élections.