JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES 2022 : LA COMMISSION SOCIALE DE L’OJPCI PENSE AUX FEMMES RURALES QUI VIVENT DANS DES SITUATIONS DIFFICILES

DÉCLARATION DE LA COMMISSION SOCIALE DE L’OJPCI

8 mars 2022, quelle belle journée pour se rappeler le combat d’affranchissement de la femme à travers le monde entier !

D’aucuns rattachent les origines de la Journée internationale de la femme, au jour de manifestation des couturières à New York, le 8 mars 1857.

Pour d’autres, cette journée trouve son origine dans les luttes ouvrières pour de meilleures conditions de travail, le droit au vote et la fin des discriminations entre les femmes et les hommes. Cette quête d’égalité, de dignité humaine n’est autre que la déclinaison des droits humains.

Aujourd’hui, les femmes d’ici et d’ailleurs, et le monde entier, célèbrent le chemin parcouru et les acquis.

La nature d’être humain de la femme est réaffirmée, au même titre que l’homme et la densité de son rôle dans la société, exposée.

Rôle qui mérite d’être connu, reconnu et accepté de tous ;

Rôle qui s’articule autour de l’équilibre sociétal, culturel, familial, politique, économique ; Rôle qui s’étend également à la bonne gouvernance.

Au plan local, la Commission Sociale de l’Organisation des Journalistes Professionnels de Côte d’Ivoire (OJPCI), voudrait saisir cette opportunité, pour se souvenir des femmes géographiquement et socialement défavorisées. En ce jour de la commémoration de la Journée internationale de la femme, la Commission Sociale de l’OJPCI, pense aux femmes rurales, aux femmes de conditions précaires, et les invitent à s’inspirer du parcours de ” toutes ces femmes   qu’on n’attendait pas au sommet “, pour faire allusion au titre du livre de la Ministre Euphrasie Kouassi Yao ( Le secret d’une aventure-Celle qu’on n’attendait pas au  sommet…), car après tout, “les circonstances n’ont aucun impact sur la trajectoire de nos vies. Il faut entre autres être déterminée pour réussir”.

Il convient donc, de s’inspirer de ces femmes, qui par leur abnégation à la tâche, valorisent la femme en accédant à des postes décisionnels ;

Ces femmes leaders, qui ont une “forte volonté d’être utiles”, telles que définies par Madame la Ministre ;

Celles qui participent au développement communautaire ;

Celles qui impactent leur famille, leur quartier, leur lieu de travail, leur ville, leur pays, et même le monde, connues ou méconnues ;

Celles qui forcent le respect.

Bref, il convient de s’inspirer de toutes ces femmes, avec “leur sommet respectif”, “un sommet non pour se faire voir, mais pour montrer les autres”, ces femmes dont les actions contribuent à l’avancement de l’humanité.

Aux institutions de l’État de Côte d’Ivoire en charge de la condition de la femme, de la famille et du genre, l’OJPCI voudrait témoigner sa solidarité entière quant à leurs actions et activités de nature à promouvoir la femme et le genre.

Motion spéciale au Chef de l’État et au gouvernement Ivoirien, pour les efforts actés en faveur de la vulgarisation des lois subséquentes à la condition de la femme.

Enfin, l’OJPCI remercie toutes les organisations de la société civile impliquées dans la promotion de la femme.

“Toute excellence se nourrit de référence.

Toute société qui se bâtit sans repère n’en n’est pas une”.

Femme, femme rurale, femme urbaine, femme leader, femme modèle, femme de référence, femme d’impact, contribue, à ton niveau, à “toucher des vies”, à bâtir ta nation.

C’est là l’un des meilleurs moyens de donner du sens à ton existence, qui compte.

Pour la Commission Sociale de l’OJPCI

La Présidente

Anne BAKOUM