Nous savons tous que l’objectif principal d’une transition militaire après un coup d’État, est d’aller aux élections pour un retour à l’ordre constitutionnel, pour le cas de la Guinée Il faut une transition d’ouverture au développement qui nous permettra de corriger les erreurs du passées.
Dans le contexte actuel de la Guinée, l’urgence n’est pas seulement que les élections, la refondation de l’État contient en son sein la réforme de l’administration publique avec les multiples problèmes de sureffectif, un fichier mal sein et une fonction publique vieillissante, passant par le toilettage de la classe politique. Il faut également permettre à la CRIEF de faire son travail de moralisation non seulement de la gestion des affaires publiques mais aussi de la fonction publique guinéenne avec tous les dossiers qui lui sont déjà transmis et cela dans l’intérêt supérieur de la nation.
Le CNRD s’est engagé pour la récupération du patrimoine bâti de l’État avec toutes les suppositions autour, un acte qui est à soutenir par tous.
Autre part, il y’a la question du chronogramme de la transition et les activités comme la rédaction de la nouvelle constitution qui doit prendre en compte nos réalités.
Dans ce processus de restauration de l’autorité de l’état il faut toucher la rééducation civique du peuple, l’établissement d’un état de droit avec une justice forte, la révision des contrats miniers avec les partenaires, le redressement de l’économie nationale.
A mon avis, le rôle du CNRD ne doit pas seulement se limiter qu’à organiser les élections, mais plutôt poser des bases, et des jalons de développement pour ne plus revenir encore dans une crise constitutionnelle.
Si aujourd’hui il y’a des doutes dans l’esprit de certains Guinéens, c’est parceque les acteurs politiques ont cultivé le doute et la méfiance entre la classe politique et les nouvelles autorités par rapport au déroulement de la transition. Certains veulent profiter de cette situation pour se faire le luxe en faisant appel à la communauté internationale dans le but de précipiter la transition, mais la Guinée reste et restera aux Guinéens dans la résolution de nos différends.
Je le répète encore qu’il ne suffit pas de courir vers les élections mais l’idéal serait d’avoir un pays ouvert au développement après les élections ce qui débouchera à la répartition équitable des richesses nationales profitable à tous les guinéens.
C’est cette mission que le PLP attends du CNRD..